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Le Top 100 Films d’A la rencontre du Septième Art (#2)

Pour un Top plus récent et plus représentatif, vous pouvez découvrir mon article sur Mes 150 Films de Chevet

Il y a cinq mois, je vous proposais un « Top 100 » Films consacrant mes œuvres préférées, les plus réussies et les plus marquantes à mes yeux. Comme promis, je vous propose une nouvelle édition, avec du changement, de nouvelles arrivées, des évictions… C’est un Top qui n’a pas pour but de spécialement classer les œuvres. Les places sont surtout indicatives, le tout doit se voir davantage comme des films que je juge incontournables, et, pour certains évidemment, des coups de cœur personnels. C’est parti !

Affiche de La Chasse (2012)
Affiche de La Chasse (2012)

100 – La Chasse (Thomas Vinterberg, 2012) – ENTREE

Film sur l’injustice, il questionne sur la sincérité, l’influence de la parole et expose le mensonge comme faisant partie intégrante de notre instinct de survie. Un film superbement bien mené et immersif.

Affiche de La Nuit Américaine (1973)
Affiche de La Nuit Américaine (1973)

99 – La Nuit Américaine (François Truffaut, 1973) – ENTREE

La Nuit Américaine est un film sur le cinéma. Comment réaliser un film ? Qui y participe ? Truffaut montre ici les coulisses de la réalisation d’un film, avec un regard désabusé, tout en montrant sa vraie passion pour le septième art.

Affiche de Fenêtre sur Cour (1954)
Affiche de Fenêtre sur Cour (1954)

98 – Fenêtre sur Cour (Alfred Hitchcock, 1954) – (=)

Impossible de faire un Top 100 ans y citer Alfred Hitchcock. Et, rassurez-vous, nous le retrouverons plus tard. En tout cas, Fenêtre sur Cour représente un de ses films les plus aboutis, avec une remarquable maîtrise du suspense qu’on ne peut nier.

Affiche d'Assurance sur la mort (1944)
Affiche d’Assurance sur la mort (1944)

97 – Assurance sur la Mort (Billy Wilder, 1944) – (=)

Très beau représentant d’une grande époque du cinéma, Assurance sur la Mort est un film noir fort, prenant, élégant et machiavélique, l’un des principaux chefs d’oeuvre de Billy Wilder.

Affiche d'American Beauty (1999)
Affiche d’American Beauty (1999)

96 – American Beauty (Sam Mendes, 1999) – (-1)

Dans ce qui ressemble à une pièce de théâtre adaptée au cinéma, American Beauty dresse un tableau sans filtres d’une société idéalisée de l’extérieur et détestée de l’intérieur. Un film d’une richesse et d’une profondeur rares.

Affiche de Heat (1995)
Affiche de Heat (1995)

95 – Heat (Michael Mann, 1995) – (-2)

Confrontez deux légendes du cinéma dans un film où l’héroïsme n’est qu’une notion floutée par l’ambivalence dont font preuve ses personnages. Ajoutez-y de l’action, et vous obtenez un intense thriller de quasiment trois heures, mais jamais ennuyeux.

Affiche de Nosferatu (1922)
Affiche de Nosferatu (1922)

94 – Nosferatu (Friedrich-Wilhelm Murnau, 1922) – (-5)

Film fondateur du cinéma d’horreur, précurseur à bien des égards, classique parmi les classiques, Nosferatu est une véritable référence et un incontournable pour tout cinéphile qui se respecte.

Affiche de Premier Contact (2016)
Affiche de Premier Contact (2016)

93 – Premier Contact (Denis Villeneuve, 2016) – (5)

Denis Villeneuve apporte un souffle au cinéma de science-fiction avec une oeuvre philosophique réussie sur notre place dans l’univers, mais surtout sur le destin, le poids de nos décisions et leur effet ou non sur notre avenir.

Affiche de Serpico (1973)
Affiche de Serpico (1973)

92 – Serpico (Sidney Lumet, 1973) – (-6)

Grâce à un Al Pacino au sommet de son art, Serpico figure parmi les biopics par excellence, laissant son acteur s’effacer au profit de l’histoire racontée et du héros dont le film est le sujet. Un modèle du genre, au-delà du sentiment de révolte qu’il insuffle au spectateur lors de son visionnage.

Affiche d'Alien (1979)
Affiche d’Alien : Le Huitième Passager (1979)

91 – Alien : Le Huitième Passager (Ridley Scott, 1979) – ENTREE

Huis clos étouffant et angoissant, son ambiance est unique, accompagnée par un thème musical mémorable. Tout en maîtrise, il a su devenir au fil des années un véritable film culte.

Affiche de Casablanca (1942)
Affiche de Casablanca (1942)

90 – Casablanca (Michael Curtiz, 1942) – (-5)

Casablanca est très probablement le film romantique par excellence. Souvent cité parmi les tout meilleurs films, il s’agit d’une romance torturée, où chaque réplique des personnages et chaque plan transpire de glamour et d’élégance. Bien qu’un brin daté, le film tient son charme de ces stéréotypes qu’il développe, et de la puissance émotionnelle qu’il dégage. 

Affiche de L'Aurore (1927)
Affiche de L’Aurore (1927)

89 – L’Aurore (Friedrich-Wilhelm Murnau, 1927) – (-5)

Figurant parmi les derniers représentant de l’ère du muet, L’Aurore est souvent cité tout en haut des classements cinématographiques, et figure parmi les seuls films muets présents. Raconté à la manière d’un conte, L’Aurore est un film bouleversant, mêlant imagerie fantastique et réalité brute à la perfection dans un torrent d’émotions.

Affiche des Ensorcelés (1952)
Affiche des Ensorcelés (1952)

88 – Les Ensorcelés (Vincente Minnelli, 1952) – (-6)

Brillante mise en abyme du monde du cinéma et du show business, Les Ensorcelés décortique la personnalité d’un homme complexe et ambivalent, symbole à lui-même de la difficulté à maintenir un équilibre sain entre intérêts personnels et communs. Grâce à un Kirk Douglas brillant, « The Bad and The Beautiful » est un film brillant, complexe, qui laisse au spectateur le choix de juger de lui-même de l’intégrité des personnages, et des raisons qui guident leurs actes.

Affiche du Cabinet du Docteur Caligari (1920)
Affiche du Cabinet du Docteur Caligari (1920)

87 – Le Cabinet du Docteur Caligari (Robert Wiene, 1920) – (-6)

Je cite très souvent ce film dans mes analyses et réflexions sur le cinéma, et pour cause. Cet excellent thriller d’épouvante a bientôt cent ans d’âge, mais son aspect précurseur ne laisse pas indifférent. Grâce à un schéma narratif qui s’affranchit des codes d’époque, des décors très singuliers directement issus du mouvement expressionniste allemand, Le Cabinet du Docteur Caligari est un vrai nid d’inspirations et de découvertes cinématographiques.

Affiche de L'Inspecteur Harry (1971)
Affiche de L’Inspecteur Harry (1971)

86 – L’Inspecteur Harry (Don Siegel, 1971) – (-6)

Rôle mythique de Clint Eastwood, tranchant avec son personnage de cow-boy dans la trilogie du dollar, l’Inspecteur Harry est l’archétype même du vigilante movie, avec un héros badass, imperturbable, et qui n’en a que faire des règles. Un modèle en la matière.

Affiche The Thing (1982)
Affiche The Thing (1982)

85 – The Thing (John Carpenter, 1982) – (-6)

John Carpenter, cinéaste éclectique aux multiples talents, livre ici l’un de ses chefs d’oeuvre, slasher horrifique, à l’ambiance terriblement oppressante.

Affiche de Batman Begins (2005)
Affiche de Batman Begins (2005)

84 – Batman Begins (Christopher Nolan, 2005) – (-9)

C’est souvent le plus oublié de la trilogie de Nolan, et pourtant mon préféré. Très sombre mais surtout initiatique, il propose un tout nouveau développement du personnage de Batman, accompagné de la musique épique de Hans Zimmer.

Affiche de Retour vers le Futur (1985)
Affiche de Retour vers le Futur (1985)

83 – Retour vers le Futur (Robert Zemeckis, 1985) – (-9)

Nom de Zeus ! Pilier de la culture cinéma, il est difficile de passer une année sans avoir de nouveau visionné toute la saga. Film familial par excellence, il a marqué toute une génération et son héritage n’a de cesse de se transmettre.

Affiche de Memento (2000)
Affiche de Memento (2000)

82 – Memento (Christopher Nolan, 2000) – (-10)

Sans effusion d’effets spéciaux, en toute simplicité, Nolan livre un film labyrinthique comme il les aime. En chamboulant la notion de temps, et en proposant une narration tout à fait unique, il torture les méninges du spectateur, tout en évitant que celui-ci ne perde une miette du film.

Affiche de Kill Bill : Volume 2 (2004)
Affiche de Kill Bill : Volume 2 (2004)

81 – Kill Bill : Volume 2 (Quentin Tarantino, 2004) – (-11)

Vengeur, colérique, explosif, c’est probablement mon préféré de Quentin. La patte du réalisateur est omniprésente dans ce film survitaminé, porté par une héroïne mémorable.

Affiche de Rashomon (1950)
Affiche de Rashomon (1950)

80 – Rashomon (Akira Kurosawa, 1950) – (-11)

Grâce à sa photographie impeccable, et à sa façon de filmer les décors et ses personnages, Kurosawa nous immerge dans cette histoire à la fois intrigante et inquiétante, dont le dénouement reste un mystère total jusqu’aux derniers instants du film. Hautement philosophique, Rashomon est un film qui reste en tête, qui désoriente et qui fascine.

Affiche de Cabiria (1914)
Affiche de Cabiria (1914)

79 – Cabiria (Giovanni Pastrone, 1914) – (-11)

Film fondateur du septième art, il fait partie des premiers longs-métrages à grand spectacle. Grand représentant de la suprématie du cinéma italien au début des années 1910, il s’agit d’un des premiers grands peplums, et du premier film à utiliser le travelling. Plus d’un siècle d’âge, et pourtant, il surprend encore par sa grandiloquence.

Affiche du Docteur Mabuse (1922)
Affiche du Docteur Mabuse (1922)

78 – Le Docteur Mabuse (Fritz Lang, 1922) – (-11)

Fritz Lang accorde une nouvelle fois un soin des plus particuliers à la réalisation, comme d’habitude en avance sur son temps, et contribuant énormément à la réussite qu’est ce film. Machiavélique, manipulateur, le Docteur Mabuse trompe son monde et est en tête d’affiche d’un film plein de pièges et d’énigmes.

Affiche de Le Sacrifice (1986)
Affiche du Sacrifice (1986)

77 – Le Sacrifice (Andreï Tarkovski, 1986) – ENTREE

Dans son dernier film, le cinéaste russe livre un puissant testament, symbole à la fois d’un apaisement et d’un dernier coup de colère à l’encontre d’une société qu’il juge déviante et trop matérialiste.

Affiche d'Il était une fois en Amérique (1984)
Affiche d’Il était une fois en Amérique (1984)

76 – Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, 1984) – ENTREE

Sergio Leone achève sa carrière dans un ultime baroud d’honneur. Devenu un incontournable du cinéma, Il était une fois Amérique est un puissant film-fleuve qui parvient à véhiculer toutes sortes d’émotions et à marquer durablement. 

Affiche de Docteur Folamour (1964)
Affiche de Docteur Folamour (1964)

75 – Docteur Folamour (Stanley Kubrick, 1964) – ENTREE

Dans cette satire grinçante de la guerre et de ses travers, Kubrick réalise sa grande comédie, avec des dialogues cinglants et une scène mémorable, parmi les plus connues du septième art.

Affiche de Le Mécano de la General (1926)
Affiche du Le Mécano de la General (1926)

74 – Le Mécano de la General (Clyde Bruckman et Buster Keaton, 1926) – (-8)

Immense classique du septième art, il s’agit d’une comédie comme il ne s’en fait plus aujourd’hui. Chef d’oeuvre du cinéma burlesque muet, c’est aussi le chef d’oeuvre de Buster Keaton, le légendaire réalisateur, qui concentre ici tout son talent pour le plus grand bonheur de plusieurs générations de cinéphiles.

Affiche de Trois Sublimes Canailles (1926)
Affiche de Trois Sublimes Canailles (1926)

73 – Trois Sublimes Canailles (John Ford, 1926) – (-8)

Ce chef d’oeuvre de John Ford figure probablement parmi les plus méconnus de ce classement, et pourtant. Il s’agit d’un film plein d’innovation et de fraîcheur, qui surprend par les rebondissements qu’il propose, et par l’authenticité dont font preuve ses acteurs. Moderne pour son époque, il raconte une très belle histoire, qui aboutit en apothéose sur une merveilleuse scène de fin.

Affiche de Citizen Kane (1941)
Affiche de Citizen Kane (1941)

72 – Citizen Kane (Orson Welles, 1941) – (+1)

Ce film est souvent considéré comme étant « le meilleur film de tous les temps ». A tort ? A raison ? Personne ne doutera du fait qu’il s’agit d’un classique, porté par un Orson Welles au sommet de son art. Pourtant réputé comme étant un des enfants terribles du cinéma, il livre ici un film très académique, magnifié par l’interprétation de son acteur principal.

Affiche de Sherlock Junior (1924)
Affiche de Sherlock Junior (1924)

71 – Sherlock Junior (Buster Keaton, 1924) – (-8)

Si Le Mécano de la General semble bien être le chef d’oeuvre de Keaton, Sherlock Junior le surpasse par la magie et l’inventivité dont il fait preuve. Entre rêves et réalité, il fait voyager son spectateur dans les pensées du héros, et le fait rire avec des gags toujours plus créatifs les uns que les autres.

Affiche de La Foule (1928)
Affiche de La Foule (1928)

70 – La Foule (King Vidor, 1928) – (-8)

On a tendance à voir les films muets comme de vieux métrages usés par le temps avec des bonhommes qui s’agitent à toute allure. La Foule est un film bien plus profond et sombre, tableau pessimiste d’un monde où l’individu se soustrait à la foule, incapable de se distinguer ou de se défendre, allant jusqu’à l’insoutenable.

Affiche de Léon (1994)
Affiche de Léon (1994)

69 – Léon (Luc Besson, 1994) – (-47)

La copie que nous rend Besson est à peu près parfaite. Léon est un curieux mélange entre un tueur imperturbable et un gamin désorienté, pendant que Mathilda (Natalie Portman, 12 ans) est à l’inverse encore une petite fille mais déjà très développée dans la tête, notamment par des expériences douloureuses. En face on a un Gary Oldman juste méprisable dans son rôle de flic ripou addict et sans pitié. Le tout nous donne Léon, un savoureux mélange des genres, un film où ça castagne, ponctué de passages touchants qui ne tournent pas à la niaiserie et frôlent même parfois le malaise. Jusqu’à la fin, on est tenu en haleine par ce film brutal, triste, mais surtout très juste. Une dégringolade au classement qui s’explique surtout par une relativisation de sa place dans mon cœur et l’histoire du cinéma, mais il me semblait inconcevable de le faire quitter ce Top 100.

Affiche de Le Dernier des Hommes (1924)
Affiche du Dernier des Hommes (1924)

68 – Le Dernier des Hommes (Friedrich-Wihlelm Murnau, 1924) – ENTREE

Le Dernier des Hommes est un joyau du cinéma muet, figurant parmi les plus novateurs de l’époque, les plus modernes, mais également les plus beaux. Puissant, beau, poétique, tragique, il concentre tout ce qu’il y a de meilleur dans le cinéma muet pour lui apporter une touche de modernité qui préfigure l’avenir du cinéma.

Affiche du Gouffre aux Chimères (1951)
Affiche du Gouffre aux Chimères (1951)

67 – Le Gouffre aux Chimères (Billy Wilder, 1951) – (-6)

Kirk Douglas vient de fêter ses 100 ans, et le rôle qu’il tient ici figure parmi ses plus grandes performances. Illustration d’une société vampirique, sans cesse en quête de buzz et de sensations, ce film se moque et choque, et bien qu’il ait plus de soixante ans, ce qu’il dénonce est on ne peut plus dans l’air du temps.

Affiche de L'Enfance d'Ivan (1962)
Affiche de L’Enfance d’Ivan (1962)

66 – L’Enfance d’Ivan (Andreï Tarkovski, 1962) – ENTREE

L’Enfance d’Ivan est une oeuvre forte et marquante. Andreï Tarkovski y montre déjà son aptitude à magnifier sa mise en scène, à faire de son sujet un vrai travail de philosophe, profond, à la fois très réel et presque fantastique par l’esthétique qu’il met en place dans ses films. Un premier long-métrage puissant de la part du réalisateur russe, à la fois dur et fascinant, dramatique et poétique.

Affiche d'Indiana Jones et la dernière croisade (1989)
Affiche d’Indiana Jones et la dernière croisade (1989)

65 – Indiana Jones et la Dernière Croisade (Steven Spielberg, 1989) – (-7)

A mes yeux, le meilleur opus de la saga, qui aurait d’ailleurs probablement dû en rester là. Le duo Harrison Ford/Sean Connery fait parfaitement mouche dans cet excellent film d’aventure jamais avare en spectacle et en répliques mémorables.

Affiche d'Andreï Roublev (1966)
Affiche d’Andreï Roublev (1966)

64 – Andreï Roublev (Andreï Tarkovski, 1966) – ENTREE

Plus qu’une leçon de cinéma, c’est une véritable oeuvre, qui dessine la limite de la nuance entre ce qu’est faire un film et faire du cinémaAndreï Roublev est un film très lourd, indigeste, qui épuise son spectateur, mais ne manque pas de le marquer.

Affiche de Boulevard du Crépuscule (1950)
Affiche de Boulevard du Crépuscule (1950)

63 – Boulevard du Crépuscule (Billy Wilder, 1950) – (-6)

L’une des plus brillantes mises en abyme du monde du cinéma, et l’un des meilleurs films noirs. Bourré de sous-textes, de chemins d’interprétations et de vecteurs d’analyse, ils mélange brillamment réalité et fiction dans un film à l’ambiguïté et à la détresse permanentes.

Affiche de Taxi Driver (1976)
Affiche de Taxi Driver (1976)

62 – Taxi Driver (Martin Scorsese, 1976) – (-6)

Grand classique de Martin Scorsese, Taxi Driver est un film très introspectif, qui nourrit son succès par la familiarité et la proximité que le spectateur peut établir avec le héros. Une exploration sans filtre dans les bas-fonds de la société dont la notoriété et la postérité ne sont plus un secret.

Affiche d'Easy Rider (1969)
Affiche d’Easy Rider (1969)

61 – Easy Rider (Dennis Hopper, 1969) – (-6)

Road movie par excellence, en pleine mouvance hippie, Easy Rider incite à l’évasion et à l’affranchissement des règles. Film brillant par la réflexion qu’il propose et par les messages qu’il transmet, plein de références culturelles d’époque, il fait de son anti-conformisme une force, mais aussi un atout pour le rendre très profond.

Affiche de Faust, une légende allemande (1926)
Affiche de Faust, une légende allemande (1926)

60 – Faust, une légende allemande (Friedrich Wilhelm-Murnau, 1926) – (-6)

Conte fantastique éminemment connu, Faust a également été adapté au cinéma, notamment à travers ce brillant film spectaculaire par ses prouesses techniques et ses effets spéciaux, ainsi que par sa superbe esthétique, qui font de lui l’un de tout meilleurs films muets.

Affiche de Her (2014)
Affiche de Her (2014)

59 – Her (Spike Jonze, 2013) – (-6)

D’abord intrigant, ce film enveloppe rapidement le spectateur dans une ambiance feutrée unique, éludant tout le malaise qui transpire de ce film, racontant l’histoire d’une société en proie au désert affectif et à la substitution de l’humain par la technologie. Un modèle de science-fiction.

Affiche de La mort aux trousses (1959)
Affiche de La mort aux trousses (1959)

58 – La Mort aux Trousses (Alfred Hitchcock, 1959) – (-6)

Hitchcock est probablement ici au sommet de son art, justifiant sans cesse son titre de « maître du suspense ». Film notamment connu pour la scène de l’avion pourchassant Cary Grant, sa réussite n’est pas non plus étrangère à la performance de ce dernier, qui incarne la classe à l’américaine.

Affiche des Fantastiques Années 20 (1939)
Affiche des Fantastiques Années 20 (1939)

57 – Les Fantastiques Années 20 (Raoul Walsh, 1939) – (-6)

Entre grandeur et décadence, le film oscille toujours entre paillettes et magouilles, dans un monde bipolaire où la surface s’affiche pleine de joie, et où les coulisses sont le théâtre de combines pour enfreindre la loi à tout prix. Théâtre d’une époque qui n’a de cesse de fasciner, le film doit également beaucoup à un très grand James Cagney, parfaitement adapté à ce rôle.

Affiche de Cloud Atlas (2013)
Affiche de Cloud Atlas (2012)

56 – Cloud Atlas (Lilly Wachowski, Lana Wachowski et Tom Tykwer, 2012) – (-6)

Voyage permanent entre époques et dimensions, Cloud Atlas est un spectacle visuel captivant, prenant et entêtant qui propose une fabuleuse épopée affranchie de toutes frontières. Un film à spectacle, exigeant par sa complexité, mais qui ne décourage jamais son spectateur.

Affiche de The Truman Show (1998)
Affiche de The Truman Show (1998)

55 – The Truman Show (Peter Wier, 1998) – (-6)

Critique ouverte de la télé-réalité, dénonciation de la manipulation et de l’instrumentalisation des individus, Peter Wier atteint son spectateur en plein cœur grâce à un Jim Carrey très touchant. Un film qui n’a certainement pas volé sa réputation.

Affiche de Rambo (1982)
Affiche de Rambo (1982)

54 – Rambo (Ted Kotcheff, 1982) – (-6)

Il s’agit de l’un des deux grands rôle de Sylvester Stallone. Ce soldat de retour de la guerre se retrouve livré à lui-même et rejeté par les forces de l’ordre. Grâce à une traque intense et à son instinct de survie légendaire, Rambo est un personnage qui fascine et ce premier opus est sans conteste le meilleur de la saga.

Affiche du Kid (1921)
Affiche du Kid (1921)

53 – Le Kid (Charlie Chaplin, 1921) – (-6)

Inutile de préciser à nouveau que Chaplin est une valeur sûre du cinéma. Le Kid illustre à merveille la magie qui opère lorsqu’il nous raconte ses histoires. Humour et mélancolie se mêlent à merveille dans une oeuvre pleine d’optimisme et d’entrain, à l’image du personnage de Charlot.

Affiche de L'Ennemi Public (1931)
Affiche de L’Ennemi Public (1931)

52 – L’Ennemi Public (William A. Wellman, 1931) – (-6)

En pleine période du Pre-Code, ce film nous plonge avec une maîtrise rare dans les sombres coulisses de la mafia à travers la descente aux enfers de deux frères à l’époque de la Prohibition. Choquant, puissant, c’est un des films les plus marquants en la matière.

Affiche de Solaris (1972)
Affiche de Solaris (1972)

51 – Solaris (Andreï Tarkovski, 1972) – ENTREE

Là où Kubrick, dans son 2001 : L’Odyssée de l’Espace, montrait le dépassement de l’Homme par l’outil, Solaris montre, en quelque sorte, le dépassement de l’Homme par l’Homme. Film très sobre, étiré, assez obscur, Solaris est une pierre majeure que Tarkovski apporte à la science-fiction. Il y impose ici l’essence de son cinéma pour se réapproprier le genre et proposer une nouvelle fois une expérience déroutante et fascinante.

Affiche d'à l'Ouest rien de nouveau (1930)
Affiche d’à l’Ouest rien de nouveau (1930)

50 – A l’Ouest, rien de nouveau (Lewis Milestone, 1930) – (-5)

Des films de guerre, il y en a eu beaucoup. Mais celui-ci est un chef d’oeuvre du genre. Parmi les premiers films de guerre parlants, il nous plonge en pleine Première Guerre Mondiale, dans le camp des allemands. Dans ce film, tout n’est que désillusion et dénonciation. C’est un film hautement symbolique, qui dégage une puissance que j’ai rarement autant ressenti devant d’autres films de guerre. Sa postérité n’est, à mes yeux, pas suffisante tant il est efficace et déstabilisant.

Affiche de Mr Smith au Sénat (1940)
Affiche de Mr Smith au Sénat (1939)

49 – Mr Smith au Sénat (Frank Capra, 1939) – (-5)

Les talents combinés de Frank Capra et de James Stewart ne pouvaient qu’accoucher d’un chef d’oeuvre. Cette histoire d’un jeune politicien qui part à l’assaut d’une des instances politiques les plus puissantes des Etats-Unis ne peut que prendre aux tripes et émouvoir. Plein d’entrain et de révolte, d’optimisme et de combativité, il s’agit d’un immanquable du cinéma.

Affiche de Les Temps Modernes (1936)
Affiche des Temps Modernes (1936)

48 – Les Temps Modernes (Charlie Chaplin, 1936) – (-5)

Grand classique du cinéma, Les Temps Modernes est l’un des films les plus connus de Charlie Chaplin. Volontairement muet pour mieux rendre hommage à l’art du grand acteur, c’est une nouvelle fois un film poignant, poétique et beau. Critique ouverte d’un capitalisme exagéré, c’est un film de son temps, mais toujours d’actualité.

Affiche du Trou (1960)
Affiche du Trou (1960)

47 – Le Trou (Jacques Becker, 1960) – (-5)

Le Trou est le film sur l’univers carcéral par excellence, prenant le temps de raconter son histoire avec soin et détail, le tout avec un réalisme impressionnant, porté par des acteurs impeccables. Tout y est décortiqué et exposé avec précision, au fil d’une intrigue au rythme volontairement lent, mais définitivement prenante et passionnante.

Affiche de Gran Torino (2008)
Affiche de Gran Torino (2008)

46 – Gran Torino (Clint Eastwood, 2008) – (-5)

Film coup de poing contre l’intolérance, Gran Torino est à la fois un film jouissif et triste, drôle et touchant. Dernière performance en tant qu’acteur du grand Clint Eastwood, il figure parmi les tout meilleurs films de ces dix dernières années. 

Affiche de Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975)
Affiche de Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975)

45 – Vol au-dessus d’un nid de coucou (Milos Forman, 1975) – (-5)

Ce film a été un véritable travail de longue haleine, lequel se ressent immédiatement par la qualité du résultat. Vol au-dessus d’un nid de coucou est une histoire puissante et bouleversante sur la liberté de penser et de vivre, dans un monde où les entraves sont malheureusement nombreuses, ainsi que sur le soutien mutuel, avant l’intérêt personnel. 

Affiche de Je suis un évadé (1932)
Affiche de Je suis un évadé (1932)

44 – Je suis un évadé (Mervyn LeRoy, 1932) – (-6)

Film de l’ère Pré-Code, cru et moderne, Je suis un évadé expose brillamment la descente aux enfers d’un homme vaincu par un système impitoyable, ayant préféré employer la manière forte et des méthodes archaïques au lieu d’accorder le bénéfice du doute à celui qui était devenu « un citoyen respecté de tous« . Fort, prenant et révoltant, il s’agit sans conteste d’une référence du septième art.

Affiche des Sept Samouraïs (1954)
Affiche des Sept Samouraïs (1954)

43 – Les Sept Samouraïs (Akira Kurosawa, 1954) – (-7)

Dans cette bataille éphémère où le seul enjeu est la défense de la cause des plus faibles, privilégiant le courage au simple honneur, là où la reconnaissance s’est soustraite à l’égoïsme, c’est bien la nature humaine que cherche à mettre en lumière Kurosawa. Tant sur ses aspects positifs que négatifs, celle-ci est sondée avec toute la maestria du réalisateur, qui mélange les genres avec une aisance déconcertante et nous fait prendre conscience, au fur et à mesure que l’on avance dans l’intrigue, que l’on assiste bien à quelque chose de spécial.

Affiche de Stalker (1979)
Affiche de Stalker (1979)

42 – Stalker (Andreï Tarkovski, 1979) – ENTREE

Stalker est l’un des films les plus étirés de Tarkovski, et aussi l’un des plus minimalistes, avec très peu de décors et d’acteurs. Pourtant, c’est également l’un des plus profonds, ouvrant de nombreux tiroirs sur la nature humaine, développant nombre de ses aspects et les décryptant au détour de dialogues lourds de sens. Hypnotique, aride, anxiogène, Stalker est un film qui met son spectateur dans l’inconfort, mais le confronte à un retour aux sources alimenté par une puissante dissertation et une maîtrise de l’art cinématographique propre à Tarkovski.

Affiche de Laura (1946)
Affiche de Laura (1944)

41 – Laura (Otto Preminger, 1944) – (-6)

Beau, dramatique et raffiné, Laura est un immanquable. La réalisation du film est typique de l’époque et du genre : une ambiance résolument sombre, avec des personnages mystérieux, des dialogues très travaillés, et une forte symbolique. Film noir dans toute sa splendeur, il appartient à cette époque désormais révolue mais qu’il fait bon d’explorer pour mettre à jour tous ses trésors.

Affiche de Bienvenue à Gattaca (1997)
Affiche de Bienvenue à Gattaca (1997)

40 – Bienvenue à Gattaca (Andrew Niccol, 1997) – (-6)

Très profond et philosophique, ce film est mené d’une main de maître, construit avec intelligence et surprenant jusque dans ses moindres détails. Incitation à réfléchir sur le monde qui nous entoure, complexe mais jamais compliqué, il déstabilise par sa puissance et mérite que vous le découvriez, si ce n’est pas encore fait.

Affiche d'Ivan le Terrible II (1946)
Affiche d’Ivan le Terrible II (1946)

39 – Ivan le Terrible 2 (Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1946) – (-6)

Très psychologique et sombre, le diptyque consacré à l’histoire d’Ivan Le Terrible plonge le spectateur dans des âges sombres et obscurs pour la Russie, à l’instar de l’époque où a été réalisé le film. Porté par un Nikolaï Tcherkassov magnifique, Ivan le Terrible est ici montré dans toute sa splendeur, le puissant, tantôt haï et admiré, tsar de toutes les Russies. Le second opus offre un dénouement en apothéose qui conclue merveilleusement bien l’un des chefs d’oeuvre du grand réalisateur russe.

Affiche de Bronson (2009)
Affiche de Bronson (2009)

38 – Bronson (Nicolas Winding Refn, 2009) – ENTREE

Bronson est l’archétype même du film qui est soit détesté, soit adoré, mais très rarement entre les deux. Fruit d’un exercice de style acrobatique, il bouleverse les codes du biopic et s’impose comme un OVNI du genre, grâce à des partis pris extrêmement judicieux et des influences de qualité. Nicolas Winding Refn réalise ici un biopic unique en son genre, intense, prenant, original, violent et captivant. Une vraie claque.

Affiche d'Orphée (1950)
Affiche d’Orphée (1950)

37 – Orphée (Jean Cocteau, 1950) – ENTREE

Orphée est le symbole d’un passage de témoin où le poète accompli, devenu cinéaste, déclare son amour envers son art de prédilection, et montre par la même occasion qu’il est un artiste complet, revisitant une oeuvre immortelle, et s’octroyant une petite parcelle d’immortalité en plus, grâce à une oeuvre hautement symbolique, menée d’une main de maître, à la postérité trop limitée, mais à la beauté indéniable.

Affiche de Le Fantôme de l'Opéra (1925)
Affiche du Fantôme de l’Opéra (1925)

36 – Le Fantôme de l’Opéra (Rupert Julian, 1925) – (-4)

Rupert Julian signe ici un film fort et complet, en avance sur son temps, tant sur sa structure, que sa thématique, et l’aspect technique. Nul doute que mon avis est biaisé par le fait que j’ai beaucoup apprécié l’accompagnement sonore de la version que j’ai trouvée, laquelle décuple la puissance du film, mais je ne bouderai pas mon expérience pour autant. Je me suis plongé dans ce film sans m’en détacher une seule seconde, à la fois intrigué et impressionné. En avance sur son temps, il a tout de même gardé tout le charme d’un film d’époque, avec les jeux d’acteurs caractéristiques de l’époque, et les vieilles images abîmées par le temps.

Affiche de 12 Hommes en Colère (1957)
Affiche de 12 Hommes en Colère (1957)

35 – 12 Hommes en Colère (Sidney Lumet, 1957) – ENTREE

Le chef d’oeuvre de Sidney Lumet ne pouvait faire exception. Huis clos prenant et passionnant, il tient en haleine pendant une heure et demie, confronte les opinions et va jusqu’aux plus profondes convictions de chacun pour rendre justice. Un brillant pamphlet sur une société où les individus sont présentés comme étant égoïstes et influençables.

Affiche d'Interstellar (2014)
Affiche d‘Interstellar (2014)

34 – Interstellar (Christopher Nolan, 2014) – (-5)

Interstellar nous envoie nous balader à travers les galaxies et les dimensions. Souvent comparé au 2001 de Kubrick, c’est également un véritable ascenseur émotionnel qui nous fait valdinguer entre les différents étages de l’inconnu, avec toutes les peurs et les curiosités que cela implique. On se perd dans le cosmos, accompagnés par la musique de l’inévitable Hans Zimmer, qui a choisi de faire intervenir ce majestueux instrument qu’est l’orgue, un excellent choix pour un tel film.

Affiche de The Artist (2011)
Affiche de The Artist (2011)

33 – The Artist (Michel Hazanavicius, 2011) – (-6)

Comment ne pas saluer le formidable travail de Michel Hazanavicius, et cette superbe idée que de remettre au goût du jour le cinéma muet ? Le succès du film aux différentes remises de prix les plus prestigieuses de la sphère cinématographiques témoignent d’un intérêt toujours vivace envers cette belle époque du cinéma. Très beau, poétique, mélancolique, The Artist véhicule à merveille les émotions et rend un hommage magnifique à l’époque du grand Hollywood des années 1920.

Affiche de Lost Highway (1997)
Affiche de Lost Highway (1997)

32 – Lost Highway (David Lynch, 1997) – ENTREE

Dès les premiers instants, Lost Highway captive et transporte son spectateur, à l’ouïe de la mélodie galopante et envoûtante de David Bowie, intitulée « I’m deranged », premier signe d’une épopée folle aux confins du conscient. Tortueux, torturé, Lost Highway s’affiche comme un puzzle, dont on comprend vite que la résolution sera vaine. Empreint de violence, d’imagerie sexuelle, il arpente la nature et la conscience humaine dans leurs aspects les plus primaires pour contenter le regard du spectateur, tout en lui faisant comprendre que l’histoire qu’on lui propose sera trop complexe pour lui. Film « mindfuck » par excellence, Lost Highway nécessite un regard assez averti, et une tolérance envers ces films qui se font un malin plaisir de perdre et planter son spectateur. Mais la maestria avec laquelle il est réalisé, le jeu de ses acteurs, l’ambiance et le style font une combinaison si parfaite qu’au final, ne rien comprendre devient secondaire. Une claque

Affiche d'Orange Mécanique (1971)
Affiche d’Orange Mécanique (1971) 

31 – Orange Mécanique (Stanley Kubrick, 1971) – (-3)

On ne présente plus ce classique de Kubrick. Orange Mécanique est un un périple quasi-surréaliste aux frontières de l’ultra-violence et du malaise permanent. Archi-subversif, il inspecte les aspects les plus reculés et les plus primaires de la nature humaine, faisant des pulsions les guides des actions des individus, et des forces irrésistibles qui influent sans cesse notre pensée. Un film qui remue et qui marque.

Affiche de Forrest Gump (1994)
Affiche de Forrest Gump (1994)

30 – Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994) – (-5)

Forrest Gump est une leçon de vie, l’histoire extraordinaire d’un bonhomme ordinaire, mu par sa volonté et ses envies, profondément vrai dans ses dires et ses actions, preuve humaine que si l’esprit guide nos actes, il ne doit pas entraver les pulsions qui émanent de notre cœur. Mélodrame par excellence, Forrest Gump est plein de tristesse et de joie, un film complet, poétique et beau, qui marque, et qui nous apprend que « la vie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »

Affiche d'Une Journée en Enfer (1995)
Affiche d’Une Journée en Enfer (1995)

29 – Une Journée en Enfer (John McTiernan, 1995) – (-5)

Grand amateur de films d’actions, difficile pour moi de ne pas adorer celui-là. Rares sont les suites à surpasser les originaux, pourtant celui-ci y arrive parfaitement. Mené grâce à un excellent duo Bruce Willis / Samuel L. Jackson, c’est un film mené tambour battant, jeu de piste déjanté et explosif, modèle-même du film d’action.

Affiche de l'Etrange Histoire de Benjamin Button (2008)
Affiche de l’Etrange Histoire de Benjamin Button (2008)

28 – L’Etrange Histoire de Benjamin Button (David Fincher, 2008) – (-5)

Ce film m’a toujours touché directement à chaque visionnage. Histoire atypique et riche des très nombreuses expériences que vit son personnage principal, elle alterne entre moments de grâce et de tristesse avec beauté et poésie. Un très beau film, un nouveau cadeau de Fincher au cinéma.

Affiche de Sin City (2005)
Affiche de Sin City (2005)

27 – Sin City (Robert Rodriguez, Frank Miller, Quentin Tarantino, 2005) – (-10)

Sin City est une bien belle claque esthétique au style unique et diablement efficace. Le film nous prive de tout repère spatial (ville imaginaire) et temporel, ce qui permet aux réalisateurs de supprimer toute limite. Enfin, la narration à la première personne est un excellent choix qui permet de donner du relief aux personnages, d’appréhender le contexte dans lequel se déroule l’intrigue, et, surtout, de se plonger en plein dans l’ambiance générée par le film. Situé à la frontière entre la bande dessinée, le dessin-animé et le film, ce film m’a captivé de bout en bout et, bon sang, je me suis régalé.

Affiche de Phantom of the Paradise (1974)
Affiche de Phantom of the Paradise (1974)

26 – Phantom of the Paradise (Brian de Palma, 1974) – ENTREE

Phantom of the Paradise reste un film très particulier. Daté, il reste très ancré dans son époque, même si son propos n’a pas du tout vieilli, au contraire. Complètement fou, décalé et déjanté, il pourrait paraître nanardesque aux yeux de certains, mais la qualité de sa réalisation et de sa BO en font une oeuvre cinématographique marquante, et surtout, un film culte. A la fois très traditionnel par ses références, ancré dans son époque, et visionnaire, c’est un film intemporel, une sorte d’OVNI inclassable mais fascinant, une histoire prenante, émouvante, révoltante, drôle, triste… En d’autres termes, Phantom of the Paradise est un incontournable du septième art.

Affiche de Le Prestige (2006)
Affiche du Prestige (2006)

25 – Le Prestige (Christopher Nolan, 2006) – (-4)

Ce n’est pas son film le plus connu, mais très probablement mon préféré. Nolan réalise ici un film tout en maîtrise, tant sur l’ambiance, que les acteurs, l’intrigue et son déroulement. Je vous invite donc, si ce n’est pas dans le cas, à entrer dans la salle, à vous installer, et à vous laisser emporter. Ne cherchez pas à comprendre, vivez, rêvez et admirez. « Abracadabra ».

Affiche de La vie rêvée de Walter Mitty (2014)
Affiche de La vie rêvée de Walter Mitty (2014)

24 – La Vie Rêvée de Walter Mitty (Ben Stiller, 2014) – (-4)

Walter Mitty est l’incarnation même du « quand on veut, on peut ». Ce film explore autant l’imagination de l’esprit par l’élaboration des rêves, que leur accomplissement. Ce Walter Mitty m’a fait rêver, tant par son côté si banal, que par l’aventure qu’il va vivre, notamment en des endroits qui me font moi-même rêver. Ce type, c’est un peu nous tous. Optimiste à souhait, nous poussant à réaliser ce rêve, c’est une vraie bouffée d’air frais qui nous fait nous évader, et avoir la larme à l’œil à la fin. Un très beau film.

Affiche de Terminator 2 (1991)
Affiche de Terminator 2 (1991)

23 – Terminator 2 : Le Jugement Dernier (James Cameron, 1991) – (-11)

Quand on parle de films cultes, celui-ci en fait très certainement partie. Explosif, fantastique, ce film d’action qui ne laisse aucun répit est un véritable modèle du genre dont la postérité se justifie aisément par sa qualité. Sarah Connor, le T-800, le T-1000, tous ces personnages on ne peut plus emblématiques cohabitent dans un film bourré de testostérone et d’action, un vrai régal.

Affiche de Gone Girl (2014)
Affiche de Gone Girl (2014)

22 – Gone Girl (David Fincher, 2014) – (-4)

Thriller quasi-parfait, Gone Girl est un véritable ascenseur émotionnel où vous serez sans arrêt mis en déroute. Rien n’est ici linéaire ni prévisible, c’est un film plein de surprises et de rebondissements. Laissant place aux instincts les plus machiavéliques, très psychologique, le dernier-né de Fincher est un film très abouti qui ne laisse pas de place au doute quant à sa qualité.

Affiche de Le Miroir (1975)
Affiche du Miroir (1975)

21 – Le Miroir (Andreï Tarkovski, 1975) – ENTREE

Alors que, jusqu’ici, Andreï Tarkovski contemplait de l’extérieur, regardait le monde alentours et le décrivait et l’étudiait à sa manière, il contemple cette fois son monde intérieur, l’essence même, finalement de toute son oeuvre. Les miroirs sont nombreux dans le film, tant par leur présence dans le décor que dans l’intrigue. Mais, finalement, Le Miroir est cette oeuvre complète dans laquelle se réfléchit la conscience et la mémoire d’un cinéaste, d’un artiste, d’un philosophe, un esprit complexe à la tête d’une oeuvre complexe, qui parvient à capturer l’essence de l’essence, bouclant une boucle métaphysique vertigineuse.

Affiche du Dictateur (1940)
Affiche du Dictateur (1940)

20 – Le Dictateur (Charlie Chaplin, 1940) – (+10)

Difficile d’imaginer un tel classement sans ce grand film. Chaplin joue la carte de la satire, utilisant l’humour avec toute la maestria dont il a toujours su faire preuve. Avec une puissance décuplée par le contexte dans lequel il est sorti, il reste toujours autant de vigueur aujourd’hui. Un film qu’il fallait oser réaliser compte tenu des tensions géopolitiques de l’époque, ponctué par un discours final qui restera gravé dans les mémoires.

Affiche de Rocky (1976)
Affiche de Rocky (1976)

19 – Rocky (John G. Avildsen, 1976) – (+7)

En vérité, ce sont un peu tous les films de la saga que je mets à cette place. Rocky n’est pas juste un film, c’est une légende, un modèle d’inspiration pour la vie au quotidien, l’histoire vraie d’un type banal et à la vie mouvementée, pleine d’optimisme mais aussi de déchirures. Intense émotionnellement, puissant, Rocky bouleverse comme très peu d’autres films le font.

 

Affiche des Lois de l'hospitalité (1923)
Affiche des Lois de l’hospitalité (1923)

18 – Les lois de l’hospitalité (John G. Blystone et Buster Keaton, 1923) – (=)

Les lois de l’hospitalité est une petite pépite du cinéma muet, savoureux petit mélange des genres, plein d’entrain et d’insouciance. C’est un film juste, drôle, avec des gags bien dosés, et un Buster Keaton tout bonnement parfait dans ce rôle. C’est d’ailleurs ce film qui m’a fait redécouvrir cet immense acteur/réalisateur, qui se donnait corps et âme dans ses films. Avec des gags bien rythmés et des cascades parfois impressionnantes, c’est un modèle du cinéma burlesque, dont le charme ne s’est certainement pas essoufflé avec le temps.

Affiche d'Autant en emporte le vent (1939)
Affiche d’Autant en emporte le vent (1939)

17 – Autant en emporte le vent (Victor Fleming, 1939) – (-3)

Autant en emporte le vent est le film romantique par excellence. C’est une véritable claque cinématographique tant il est complet et puissant. Les personnages sont complexes, les décors magnifiques, l’histoire passionnante, la musique somptueuse, les acteurs parfaits. Il est impossible pour moi de trouver un défaut dans ce tableau que j’ai scruté dans les moindres détails et qui m’a captivé dans son exploration. Un classique parmi les classiques.

Affiche de Le Lys Brisé (1919)
Affiche du Lys Brisé (1919)

16 – Le Lys Brisé (D.W. Griffith, 1919) – (-1)

Chef d’œuvre du cinéma muet, ce film tient justement son charme de cette authenticité, celle d’un art encore jeune, plein de promesses, libre, et fait avec le cœur. Le Lys Brisé est une ode à la tolérance, à l’amour et à la paix. La passion est omniprésente dans ce mélodrame bouleversant, et j’ai moi-même été secoué. Rares aujourd’hui sont les films à pouvoir créer autant d’émotions avec autant de simplicité et de vérité, et c’est bien pour cela qu’il ne faut pas oublier, parfois, de regarder un peu en arrière pour admirer ces œuvres certes d’un autre temps, mais inimitables.

Affiche de La Vie est Belle (1948)
Affiche de La Vie est Belle (1948)

15 – La Vie est Belle (Frank Capra, 1948) – (-2)

La Vie est Belle redonne la foi et l’espoir, il ranime la flamme que l’on laisse bien souvent mourir sans considération. Il ne s’agit pas simplement d’un gentil petit conte de Noël à l’intrigue léchée, aux multiples clichés et aux raccourcis convenus. Partout où il le peut, Capra capture des instants d’humanité, aspire l’essence humaine de chaque personnage et crée un mélange haut en couleurs qui génère un magnifique feu d’artifice final face auquel il vous sera bien difficile de retenir une larme d’émotion. Je parle en connaissance de cause.

Affiche des Fraises Sauvages (1957)
Affiche des Fraises Sauvages (1957)

14 – Les Fraises Sauvages (Ingmar Bergman, 1957) – ENTREE

Fable dramatique au ton cependant résolument optimiste, Les Fraises Sauvages est un film simple, modeste, mais captivant, apaisant, et invitant chaque spectateur à une saine remise en question. Très beau film sur le passé, le présent, les sentiments, les relations humaines, la vie, la mort, chef d’oeuvre de beauté et de poésie, Les Fraises Sauvages est une véritable incitation à ne jamais oublier que l’on peut passer sa vie à courir après ce qui semble avoir du sens pour nous, alors que tout était déjà à côté de nous dès le début. Un chef d’oeuvre.

Affiche de La Liste de Schindler (1993)
Affiche de La Liste de Schindler (1993)

13 – La Liste de Schindler (Steven Spielberg, 1993) – (-2)

Spielberg nous livre un récit réaliste, on ne sent pas d’exagération, et on ne se noie pas dans les clichés. On peut peut-être regretter un certain pathos hollywoodien, mais nul ne peut avoir vu ce film sans avoir eu de pincement au cœur, de gêne ou d’indignation. Ce film est considéré comme un classique et c’est à mes yeux largement mérité, tant il est puissant et poignant.

Affiche de The Grand Budapest Hotel (2014)
Affiche de The Grand Budapest Hotel (2014)

12 – The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2014) – (-2)

Savoureux mélange des genres, ce film est tout bonnement indéfinissable. A la frontière de la bande-dessinée, du dessin animé, du théâtre et du cinéma, il exploite au maximum tout ce qui caractérise le cinéma de Wes Anderson. Personnages hauts en couleurs, teintes variées et douces, ambiance décalée, on passe par de l’humour, de la nostalgie et du burlesque, face à un film qui casse les frontières. Un très bel instant de poésie cinématographique.

Affiche de Mad Max : Fury Road (2015)
Affiche de Mad Max : Fury Road (2015)

11 – Mad Max : Fury Road (George Miller, 2015) – (-5)

Mad Max : Fury Road est un film qui a été fait avec le cœur, et qui vous prend aux tripes. C’est un véritable feu d’artifice, une avalanche de cascades toutes plus incroyables que les autres, un spectacle prenant qui vous cloue au fond de votre siège. A l’heure où le fond vert est devenu incontournable dans tous les films à gros budget, Mad Max : Fury Road sort le grand jeu et montre qu’on peut livrer un grand spectacle sans que tout soit artificiel. Dans ces tempêtes de sable et cette odeur d’essence, dans les cris et les bruits de moteur, c’est tout un véritable orchestre qui s’anime, pour créer une immense symphonie spectaculaire.

Affiche de Koyaanisqatsi (1983)
Affiche de Koyaanisqatsi (1983)

10 – Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio, 1982) – (+9)

Koyaanisqatsi est une œuvre expérimentale remarquable. Godfrey Reggio a sciemment choisi de l’affranchir de tout dialogue, laissant le spectateur voguer à travers la magnifique bande originale de Philip Glass, rythmant à merveille cette succession de plans riches de sens. Profondément philosophique, c’est une œuvre hautement contemplative, ce qui est tout à fait de mon goût, et elle mène un discours intelligent, non biaisé et que, bien qu’âgée de bientôt trente-cinq ans, reste on ne peut plus d’actualité. Ce film marque au fer rouge, et si jamais vous êtes tentés par une expérience à part, avis aux curieux !

Affiche de 2001 : L'Odyssée de l'espace (1968)
Affiche de 2001 : L’Odyssée de l’espace (1968)

9 – 2001 : L’Odyssée de l’Espace (Stanley Kubrick, 1968) – (=)

2001 : L’Odyssée de l’Espace est un film cruellement froid et silencieux, à l’image du vaste espace, et il nous inspire à la fois la peur et la curiosité qui nous animent face à l’inconnu. Accompagné d’une bande originale classique devenue culte, Stanley Kubrick nous a composé une valse interstellaire déstabilisante, qui vous fera voyager à travers les dimensions et vous retournera littéralement le cerveau. Il est bien difficile de ne pas se sentir perturbé et gêné au visionnage de ce film, mais cette sensation d’avoir vu quelque chose de grand et d’impalpable, capable de vous surprendre et de vous laisser encore dans le doute, est bien trop rare pour ne pas considérer ce film comme un véritable classique qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.

Affiche de Les sentiers de la gloire (1957)
Affiche des Sentiers de la Gloire (1957)

8 – Les Sentiers de la Gloire (Stanley Kubrick, 1957) – (=)

Les Sentiers de la Gloire est un film bouleversant d’injustice, au rythme d’une justesse rare, laissant juste le temps au spectateur de capter le malaise qui se dégage de chaque scène, et de se plonger entièrement dans l’intrigue. C’est un récit qui dénonce les dangers de la quête du pouvoir, quand l’injustice prend le pas sur la justice, et quand ceux qui accusent de lâcheté sont eux-même les vrais lâches. Véritable réussite sur tous les points, il interroge sur la capacité de l’homme à prendre ses responsabilités, et également sa capacité à en être digne une fois qu’il en dispose. Au final, la thématique du film se résume d’ailleurs très bien dans son titre : « Les Sentiers de la Gloire » implique bien qu’il y a plusieurs chemins, et rien n’indique que tous soient nobles. Un chef d’oeuvre.

Affiche de Jeux dangereux (1942)
Affiche de Jeux Dangereux (1942)

7 – Jeux Dangereux (Ernst Lubitsch, 1942) – (=)

D’une habileté et d’une précision rares, cette comédie vient insuffler un vent de légèreté dans un contexte où la joie et le rire sont proscrits. Lubitsch propose une nouvelle fois une comédie pétillante, grâce à ses situations cocasses, et ses personnages hauts en couleurs. Les deux camps voient leurs plans se contrecarrer mutuellement, menant à des situations toujours plus complexes, dont on n’imagine pas un instant la possibilité d’une résolution, et pourtant à chaque fois tout se goupille à merveille, et ce avec une justesse impressionnante. Tout n’est que caricature et mise en scène théâtrale et pourtant Lubitsch esquive avec finesse le piège de la lourdeur grâce à cette mise en abyme du monde du théâtre qui fait de Jeux dangereux une vaste mascarade des plus délicieuses à admirer.

Affiche de Dark City (1998)
Affiche de Dark City (1998)

6 – Dark City (Alex Proyas, 1998) – (-1)

Mené tambour battant, grâce à ses sous-textes et ses discours philosophiques et métaphysiques, Dark City est un film complet, qui ne s’oublie pas et est une vraie source de réflexion. Je recommande d’ailleurs vivement de le visionner au moins deux fois, car un second visionnage permet de relever certains éléments de détails qui prennent encore plus de sens lorsque l’on connaît les clés de l’intrigue. Dans tous les cas, ce film a pour moi été comme une véritable révélation et une excellente surprise. J’aime ce genre de film qui permet de développer une véritable réflexion et de trouver sens auprès de multiples sources culturelles. Film de science-fiction remarquable, dystopie exemplaire aux allures de film noir des années 40, il a tous les ingrédients composant la recette du film idéal à mes yeux, et le cocktail prend totalement. Je vous conseille vivement de le visionner dès que vous le pouvez. 

Affiche de Barry Lyndon (1975)
Affiche de Barry Lyndon (1975)

5 – Barry Lyndon (Stanley Kubrick, 1975) – ENTREE

Barry Lyndon est un film magnifiquement complet. Ne se contentant pas de développer une intrigue historique, il permet au spectateur de plonger dans un pan de l’histoire grâce à une œuvre multipliant les références culturelles et artistiques, parvenant à se voir comme un film, à se contempler comme une peinture, et à se lire comme un livre. Malgré son rythme très lent, et son regard très contemplatif, le film n’a jamais éveillé en moi quelconque soupçon d’ennui. Si le visuel ne doit pas spécialement être considéré comme une priorité, il a quand même une grande part d’importance dans l’appréciation d’un film, et celui-ci figure sans conteste parmi les plus beaux que j’aie vus. De surcroît, le travail mené sur son esthétique ne vient jamais empiéter sur l’alimentation de son récit et permet de soulever une véritable problématique. Je considère Barry Lyndon comme un « chef d’oeuvre à la croisée des arts », le fleuron de la filmographie de Kubrick, et l’un des fleurons du cinéma.

Affiche de Metropolis (1927)
Affiche de Metropolis (1927)

4 – Metropolis (Fritz Lang, 1927) – (=)

Je dois très probablement ma passion récente pour le cinéma à ce film. Metropolis est l’un des tous premiers films dystopiques, présentant la vision d’un futur mêlant rêve et cauchemar, où les apparences pleines de faste et de grandiloquence cachent un monde torturé et meurtri. Engagé et puissant, beau et captivant, Metropolis a également sa propre bande originale, signée Gottfried Huppertz, qui participe grandement à l’effet spectaculaire que propose le film. C’est grâce à ce long-métrage que Fritz Lang rejoindra le panthéon des réalisateurs les plus influents et emblématiques de l’histoire du cinéma. Classique incontestable du septième art, c’est le premier film à avoir été inscrit sur le Registre de la Mémoire du Monde de l’UNESCO. Autant dire que c’est une référence.

Affiche de Star Wars Episode III : La Revanche des Sith (2005)
Affiche de Star Wars Episode III : La Revanche des Sith (2005)

3 – Star Wars Episode III : La Revanche des Sith (George Lucas, 2005) – (=)

A ce stade, difficile de parler autrement qu’avec le cœur. Et si je mets l’épisode III tout seul en haut de ce classement, on peut considérer que les autres sont à ses côtés. Star Wars, c’est toute mon adolescence, une saga devenue culte avec le temps, grâce à son histoire, ses personnages, son ambiance et l’immense univers qu’elle exploite. Difficile de passer outre, surtout par les temps qui courent. La Revanche des Sith restera celui qui m’aura le plus marqué, grâce à son aspect épique, sa bande originale, et des duels finaux somptueux. Un choix très subjectif, mais que j’assume.

Affiche de Jurassic Park (1993)
Affiche de Jurassic Park (1993)

2 – Jurassic Park (Steven Spielberg, 1993) – (=)

Encore une fois, voilà un film qui a marqué toute mon enfance, et ne cessera de me suivre. Classique, culte, fascinant, Jurassic Park est à la base de toute un mythe, révolutionnant à l’époque les effets spéciaux, lesquels n’ont pas vieilli malgré les années passées. C’est toute une génération qui a grandi avec ce film, et son héritage se poursuit encore. La question est : peut-on imaginer revoir un film du genre à sa hauteur ? Cela sera très difficile.

Affiche du Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (2003)
Affiche du Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (2003)

1 – Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (Peter Jackson, 2003) – (=)

De même que pour Star Wars, c’est un peu au nom de la saga entière que je choisis de mettre ici Le Retour du Roi, même s’il s’agit de mon film préféré de la trilogie et, par extension, de mon film préféré parmi tous. Grandiose, épique, sublime, impressionnant, gigantesque, les superlatifs manquent pour définir ce qui pour moi représente un chef d’oeuvre absolu du cinéma. Peter Jackson rend parfaitement hommage à l’une des plus grandes sagas littéraires d’heroic fantasy, et donne vie à une véritable aventure humaine qui transporte son spectateur jusqu’au bout d’un monde créé par une imagination sans bornes.

Il y aura eu, finalement, quelques chamboulements dans ce classement. Réévaluation de certains films, éviction (souvent à contrecœur) d’autres, entrée en trombe de Tarkovski, présence très importante de Kubrick aux plus hautes places… Ce Top reste assez varié au niveau des époques et des styles, et c’est quelque chose que je souhaite garder car je reste toujours curieux de découvrir de nouvelles choses. Ce Top sera mis à jour une nouvelle fois dans quelques mois, et nous verrons ce qui aura changé ! Et vous, que pensez-vous de ce Top ?

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

9 réflexions sur “Le Top 100 Films d’A la rencontre du Septième Art (#2)

  • Bonningue

    Mettre Métropolis derrière Jurassic Park, je tombe par terre

    Répondre
  • Bonningue

    Vous avez vu City Lights de Chaplin, Alexandre Nevski d’Eisenstein, MC Beth de Welles, le voleur de bicyclette de De Sica , …??

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    • Absolument, j’ai vu les 3 premiers. Et vous avez certainement vu bien des films que je n’ai pas encore vu, et vice-versa. Ce top date, et comme j’ai expliqué plus récemment dans mes « 150 films de chevet », classer des films qui, pour la plupart, n’ont rien à voir, n’a aucun sens. Je l’ai fait à cette époque, mais je ne le fais plus maintenant. Car ils ne sont pas comparables, et ils ouvrent la porte à des jugements de valeur, comme le fait de remettre en cause l’idée d’avoir une très grande appréciation (personnelle) de Jurassic Park, mais aussi de Metropolis, pour des raisons différentes, parce que l’un des deux me suit depuis des années. Au final, il ne reste plus que la confrontation d’avis divergents, qui s’expriment souvent plus sous la forme d’une sorte de mépris qu’une volonté de compréhension, ou d’ouverture, ce qui est tout à fait nocif et tout sauf constructif. Les goûts des uns n’ont pas à être plus universels que ceux d’une autre personne.

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  • Bonningue

    Non’ je suis d’accord , tout classement de ce genre est evidemment subjectif !
    J’ai réagi un peu trop vite , on a toujours dans sa tête sa propre « histoire « du cinéma !
    Il y a beaucoup de très bons films dans votre sélection
    Excusez moi de cet emportement ☺

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    • Aucun problème, je n’ai pas spécialement de leçons à donner sur ce point non plus ;)
      Nous avons en effet tous notre propre vision et histoire du cinéma. La mienne s’est bien développée ces dernières années, mais a encore largement de quoi s’alimenter. C’est là aussi le charme de cet art que l’on peut explorer à l’infini, avec, toujours, la possibilité de faire des découvertes bouleversantes.
      J’ai créé ce blog en ayant pour motivation de découvrir, raconter mes découvertes, et aider les gens à découvrir, en ayant toujours une certaine modestie, connaissant ma condition d’amateur et le fait que ma culture a encore de quoi s’étoffer largement.
      J’avais récemment proposé une « photographie » de « mon » cinéma ici : https://alarencontreduseptiemeart.com/mes-150-films-de-chevet/ mais il y a encore de quoi bien la compléter, rien qu’avec les films que j’ai découverts depuis, et tous ceux que j’ai encore à découvrir. :)
      Et c’est toujours un plaisir de pouvoir échanger avec d’autres personnes pour m’enrichir de leurs connaissances et tenter de les enrichir des miennes, autant que possible.

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  • Bonningue

    Allez je me lance pour vous donner mon idée du cinéma
    Pas des films ‘ c’est trop dur (et vous l’avez justement bien fait )!
    Fritz Lang, Eisenstein , John Ford, Orson Welles, Chaplin, Hitchcock, John Huston, et Kubrick
    Y’a dejà une bonne centaine de chefs d’oeuvre ?

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  • Bonningue

    Mais je mettrai toujours « le voleur de bicyclette  » de Victorio de Sica
    J’ai toujours pleuré à la fin de ce film même 40 ans après l’avoir vu pour la première fois

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    • Ça fait un bon moment que je l’ai de côté ! Un de ces grands classiques qu’il me faut rattraper, j’attends juste le moment propice. Merci de me rappeler de le revoir :)

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