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Kill Bill 2, Quentin Tarantino, 2004 : Bouclons la boucle

Affiche de Kill Bill : Volume 2 (2004)
Affiche de Kill Bill : Volume 2 (2004)

Il est de coutume de dire que les suites ne valent pas les originaux et ce de manière souvent justifiée. Souvent, on change les personnages, ou de réalisateur, et le charme du premier opus est rompu. Ici, ce n’est bien sûr pas le cas, Kill Bill étant un diptyque dont le premier opus, bien qu’excellent, ne suffit pas à lui tout seul. Ce Kill Bill : Volume 2 est la suite directe du premier, complétant ainsi l’histoire et y mettant un terme. La promesse est forte mais bel et bien tenue, en même temps, elle était entre de bonnes mains.

Kill Bill : Volume 2
Kill Bill : Volume 2

Cette fois, Tarantino n’a pas mis une trop grosse part de son budget sur l’hémoglobine, mais a gardé les ingrédients magiques qui composaient la recette du premier, et qui rendent ses réalisations si reconnaissables : casting de luxe, ambiance excellente, références, clins d’œils, on ne manque donc de rien. D’une humeur moins fantasque, ce Kill Bill : Volume 2 a pour vocation d’achever la vengeance de l’héroïne en éclaircissant les zones d’ombre qui permettent de comprendre tout le cheminement qui nous a menés jusqu’ici. Et on n’est pas au bout de nos surprises. C’est un chemin bien sinueux que nous fait emprunter Tarantino dans ce second volume, mais il ne nous fait sortir de la route à aucune reprise, et ne nous permettrait même pas de nous assoupir ne serait-ce qu’une microseconde. S’il y a eu des longueurs dans ce film, je ne les ai pas vues passer, je devais être trop entraîné dans l’histoire.

Évidemment, point de spoilers inutiles. Je me contenterai juste de garder en bouche le goût délicieux qui me vient à l’issue du visionnage de cet excellent diptyque signé Tarantino.

Note : 9,5/10.

Bande-annonce de Kill Bill : Volume 2

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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