Calendrier de l’Avent – Jour 17 – Les films sur la ville
De grands bâtiments, un bruit permanent, toute une foule qui s’active. Aujourd’hui, pas de repos, pas de répit, nous partons pour la ville.
Calendrier de l’Avent – Jour 17 : Les films sur la ville
La ville est, probablement, ce qui caractérise le mieux l’évolution de la société et de l’humanité. L’urbanisation avance, inlassablement, elle fait son œuvre, et c’est un parfait terrain de jeu pour les cinéastes en herbe.
Comme montré précédemment dans les films sur le futur, les villes sont souvent montrées comme gigantesques et grouillantes, comme dans Metropolis de Fritz Lang…
Ou dans le Blade Runner de Ridley Scott, où ses lumières irradient la nuit pluvieuse.
Une ville qui peut aussi être fictive, comme celles qui recouvrent toute la planète Coruscant, que l’on explore dans Star Wars Épisode II : L’Attaque des Clones…
Dans le Matrix des Wachowski…
Ou dans le Brazil de Terry Gilliam…
Ou encore, plus extrapolé qu’imaginé, le Manhattan désolé de New York 1997.
Et, quitte à rester chez Carpenter, on pense, bien sûr, à cette ville aux deux visages dans Invasion Los Angeles.
Souvent, l’immensité de la ville vise à écraser l’humain, comme le héros de La Foule, de King Vidor, plein de rêves en tête mais dépassé par l’urbanisation qui affecte New York.
C’est aussi la ville qui écrase le malheureux portier du Dernier des Hommes de Murnau, perdant son statut social et devenant aux yeux des autres un moins que rien.
On essaie de s’y faire une place, comme dans Macadam Cowboy…
D’y retrouver son identité dans la saga Jason Bourne…
Et de jouer à une véritable chasse au trésor dans Une journée en enfer.
Souvent, la ville, inspirant une forme de mélancolie et de désespoir, fut un cadre idéal pour de nombreux films noirs et divers polars. On pense au Taxi Driver de Martin Scorsese…
Aux différents films de l’univers Batman…
Au désespéré Seven de David Fincher…
Au mélancolique Chinatown de Roman Polanski…
Une mélancolie également très présente dans Sin City…
Ainsi que dans Drive, où la ville réveille les pulsions…
Tout comme dans L’Inspecteur Harry, où la justice devient presque aussi violente que les criminels.
C’est aussi la froideur hivernale d’un Fargo…
Le gris bétonné et poussiéreux de French Connection…
Et la nuit permanente de Dark City, où John Murdoch cherche sa propre identité.
Impossible de ne pas citer Michael Mann, notamment spécialiste de la nuit, qui montre déjà une ville que semble maîtriser James Caan dans Le Solitaire, mais qui doit faire face à la réalité…
Ou l’éternelle lutte entre policiers et voleurs dans Heat…
Et la chasse de Tom Cruise, embarquant un Jamie Foxx désarmé dans Collateral.
La ville agit comme un véritable personnage à part entière, dont l’importance est souvent soulignée par une présence dans le titre du film, comme le Manhattan de Woody Allen…
Bons baisers de Bruges, et bien d’autres encore.
La ville peut donc ronger les hommes, comme dans Night Call…
Elle peut être ravagée et un lieu où les Hommes tentent de survivre, comme dans Allemagne année zéro…
Un lieu de mélancolie et de rêverie, comme dans Lost In Translation…
Où devenir un espace d’imagination où elle se disloque comme un immense mécanisme, comme dans Inception…
Et Doctor Strange.
Alors, après toutes ces péripéties, que diriez vous de quelques Vacances romaines ?
Et vous, à quels films pensez-vous au sujet de la ville ?
Précédentes entrées :
Jour 1 : Les films où il fait froid
Jour 2 : Les films qui rendent heureux
Jour 3 : Les films où il pleut
Jour 4 : Les films à huis clos
Jour 5 : Les films sur la nature
Jour 6 : Les films sur le voyage dans le temps
Jour 7 : Les films sur l’auto-justice
Jour 8 : Les films à voir entre amis
Jour 9 : Les plaisirs coupables
Jour 11 : Les films où il fait chaud
Jour 12 : Les films sur le futur
Jour 14 : Les films sur l’enfance
Jour 15 : Les films que l’on aime revoir
Jour 16 : Les films où le héros est le méchant