Calendrier de l’Avent – Jour 7 – Les films sur l’auto-justice
La vie est parfois injuste, tout ne tourne pas forcément comme on le souhaiterait… Les films ne font pas exception, mais certains héros, face à l’injustice, n’hésitent pas à employer les gros moyens, et à faire fi des lois pour appliquer leur propre justice…
Calendrier de l’Avent – Jour 7 : Les films sur l’auto-justice
La justice, c’est souvent une affaire de règles, d’institutions, de procès… Souvent, on associe la justice à l’image du policier, des policiers parfois très libres quant au strict respect des lois.
Comment commencer autrement qu’avec l’emblématique personnage campé par Clint Eastwood ? Dans L’Inspecteur Harry premier du nom, il est le flic aux méthodes expéditives et contestées…
Dans Magnum Force, il fait face à une menace inconnue et doit déjouer une dangereuse machination…
Il retrouve ses vieux démons dans L’Inspecteur ne renonce jamais…
Puis il fait face à son alter ego dans Le Retour de l’Inspecteur Harry…
Avant un dernier baroud d’honneur dans La Dernière Cible.
On pense aussi à l’un de ses alter ego français, en quelque sorte, en la personne de Jean-Paul Belmondo dans Le Professionnel…
Ou même à l’inarrêtable agent Rama dans The Raid, dans un déluge de combats dantesques.
La figure du policier se retrouve, parfois, anéantie par le monde dans lequel il officie, comme Max Rockatansky dans Mad Max, lâchant son insigne et perdant la raison dans un monde au bord de la rupture.
Parfois, ce sont des agents expérimentés ou à la retraite qui doivent reprendre leur activité, comme Denzel Washington dans Equalizer…
Liam Neeson dans Taken, qui doit sauver sa fille qui a été kidnappée…
Ou, plus récemment, Keanu Reeves dans John Wick, qui s’est imposé comme une référence en la matière.
Parfois, ce sont des inconnus qui prennent les armes, pour la vengeance ou pour une quête contre le crime, comme Michael Caine dans Harry Brown…
Mads Mikkelsen, vengeant sa famille dans The Salvation…
Robert de Niro en justicier nocturne et rebelle dans Taxi Driver…
Choi Min-sik, privé de vivre pendant de longues années dans dans Old Boy…
Lee Byung-hun face à ce même Choi Min-sik dans J’ai rencontré le diable…
Ou encore Lee Byung-hun, encore une fois, présumé mort puis ressuscité dans A Bittersweet Life…
Lee Marvin, suivant un trajet similaire dans Le Point de Non-Retour…
Un schéma qui rappelle aussi Mel Gibson dans Payback…
Bien évidemment, impossible de ne pas citer Uma Thurman, bafouée et vengeresse dans Kill Bill…
Hayden Christensen, devenu orphelin de manière dramatique et pris par la colère dans Star Wars Episode II : L’Attaque des Clones...
Nikolaï Tcherkassov en monarque despotique, suscitant la terreur et attirant les complots dans Ivan le Terrible…
Philippe Noiret, incarnant une France bafouée dans Le Vieux Fusil…
Arnold Schwarzenegger dans Dommage Collatéral…
Kevin Bacon dans Death Sentence…
Et, probablement le plus connu d’entre tous, Charles Bronson dans Un justicier dans la ville.
Pour certains, l’auto-justice est une arme contre une société qui les a trahis ou qui ne leur convient plus, comme Spencer Tracy dans Furie, injustement condamné puis lynché par une foule hystérique.
C’est aussi la colère de Frances McDormand qui tente d’éveiller les consciences dans 3 Billboards…
La transformation de Gerard Butler en un monstre sanguinaire dans Que justice soit faite, pour palier à un système judiciaire faillible…
La révélation de John Preston dans Equilibrium…
La traque de Sylvester Stallone, chassé par les forces de l’ordre dans Rambo…
Ou encore la croisade de V dans V pour Vendetta.
On règle ses comptes dans Sin City…
Mais aussi dans le très bien nommé Règlement de comptes de Fritz Lang.
L’affranchissement vient avec la vengeance dans Django Unchained…
La justice est rédemptrice dans Gran Torino…
Elle est fatale et l’arme des plus faibles dans Le Lys Brisé de D.W. Griffith…
Et la vengeance devient un facteur de paix dans Rocky IV.
C’est une affaire de famille dans Night Run avec Ed Harris et Liam Neeson…
Et de souvenirs volatiles dans Memento de Christopher Nolan, avec Guy Pearce.
La justice est synonyme de droiture, campée par Ryan Gosling dans le Drive de Nicolas Winding Refn…
Ou de droit à une vie normale, comme la quête de James Caan dans Le Solitaire de Michael Mann…
Mais elle peut aussi mener à des machinations, comme dans Chaos…
Voire devenir purement démoniaque et destructrice dans Carrie au bal du diable de Brian de Palma.
En tout cas, même si la justice expéditive peut être jubilatoire, n’oubliez pas que ça reste du cinéma, sinon vous risquerez fort de finir comme les protagonistes des Nouveaux Sauvages !
Précédentes entrées :
Jour 1 : Les films où il fait froid
Jour 2 : Les films qui rendent heureux
Jour 3 : Les films où il pleut
Jour 4 : Les films à huis clos
Jour 5 : Les films sur la nature
Jour 6 : Les films sur le voyage dans le temps
À peu près tous les films Batman aussi !
D’ailleurs on pourrait argumenter que quasiment tous les superhéros font de l’auto-justice, sans parler des super-méchants (Thanos en première ligne).