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Calendrier de l’Avent – Jour 1 – Les films où il fait froid

Comme décembre signifie l’arrivée des fêtes, mais aussi le top départ pour l’ouverture des calendriers de l’Avent, je me suis dit qu’il serait intéressant d’adapter l’idée au cinéma ! Comment ? En proposant, chaque jour, une petite exploration d’une thématique, qui peut être liée à un objet, à une personnalité… N’importe quoi ! Juste l’occasion de faire un petit voyage cinématographique, un peu comme le propose souvent Blow-Up. Ma limite restant ma propre culture cinématographique, qui fera que je me concentrerai surtout sur les films que je connais, donc n’hésitez pas à mentionner les autres films qui vous parlent également !

Calendrier de l’Avent – Jour  : Les films où il fait froid

Aujourd’hui, nous sommes donc en décembre. C’est la fin de l’automne et, en toute logique, le début de l’hiver, avec de longues nuits, et, surtout, l’arrivée du froid. C’est, incontestablement, la période où l’on aime s’isoler chez soi, et regarder un film bien au chaud. Mais les héros de nos films préférés n’ont pas toujours cette chance…

En plein Antarctique, l’équipe de MacReady ne sera pas épargnée par le froid glacial de ce continent désertique, où ils sont en proie à la menace d’une créature monstrueuse et mystérieuse qui élimine les membres de l’équipe les uns après les autres dans The Thing, le chef d’oeuvre de John Carpenter…

Un froid qui semble d’ailleurs suivre Kurt Russell, qui se retrouve, trente ans plus tard, de nouveau empêtré dans un huis clos enneigé, devant la caméra de Quentin Tarantino pour Les Huit Salopards. Mais attention, cette fois, pas de créature étrange, chacun est une menace pour les autres, et même pour lui-même, car chacun est avant tout attaché à sa survie.

Car le froid est souvent lié à la notion de survie. Dangereux, hostile, il peut pousser les Hommes dans leurs retranchements. Ce fut le cas, récemment, pour Hugh Glass, dont l’histoire est contée par Alejandro Gonzalez Iñarritu dans The Revenant, valant notamment à l’acteur son premier Oscar en tant qu’acteur.

Le même froid que dut affronter Luke Skywalker sur la planète Hoth dans L’Empire contre-attaque, un froid dont il sortit de justesse grâce à l’intervention de Han Solo, avant d’aller accomplir sa destinée.

Lillian Gish dans A travers l'orage (1920)
Lillian Gish dans A travers l’orage (1920)

Si Luke a failli y laisser la vie, ce fut également le cas de la malheureuse Anna, campée par la sublime Lillian Gish dans A travers l’orage de D.W. Griffith en 1920, et qui sera heureusement sauvée in extremis après s’être égarée dans le froid.

Des fois, on part au froid pour de bonnes raisons, comme, par exemple, l’espoir de faire fortune en pleine Ruée vers l’or, où ce diable de Charlot vit encore mille péripéties folles.

Cliffhanger (1993)
Cliffhanger (1993)

Parfois, d’ailleurs, on a beau penser pouvoir maîtriser le froid et la montagne, en connaître tous les secrets et les pièges, le danger n’est jamais loin, comme l’apprendra Gabe Walker dans Cliffhanger.

« DRAGOOOOOOO !« 

Et le froid ne fait pas peur à Sylvester Stallone, qui partait le braver sous les traits de Rocky, l’un de ses personnages emblématiques, dans le quatrième opus de la saga, s’aventurant sur les hostiles terres russes pour aller y affronter Ivan Drago.

Mais gare à ne pas y trop prendre goût. Car le froid peut vous saisir au plus profond de vous, s’emparer de vous, et vous faire sombrer dans la folie, comme en témoigne le sinistre destin de Jack Torrance dans le Shining de Stanley Kubrick.

Car pour affronter le froid, il vaut mieux ne pas avoir froid aux yeux. Soyez vous-même plus fou que les fous, mettez KO vos ennemis, comme l’incorrigible John McClane dans 58 minutes pour vivre.

Soyez, en tout cas, bien sûrs de vos choix. Emprunteriez-vous à vos risques et périls le col de Caradhras comme les héros de La Communauté de l’Anneau ?

Moi, non ! En tout cas, je me reprendrais bien un petit coup pour me réchauffer le gosier, comme ces bons vieux Bébel et Gabin dans Un Singe en Hiver, pas vous ?

Et vous, prêt(e)s à braver le froid ? Quels films rajouteriez-vous à cette petite liste non-exhaustive ?

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

4 réflexions sur “Calendrier de l’Avent – Jour 1 – Les films où il fait froid

  • Très bien la référence à Rocky IV !
    Les amants du cercle polaire de Julio Medem
    La veuve de St Pierre de Patrice Leconte (et les bronzés font du ski)
    L’histoire d’Adèle H de Truffaut
    Orca de Michael Anderson (nul mais drôle)
    Un roi sans Divertissement de François Leterrier (le père de l’autre tâcheron)
    Le jour d’après de Roland Emmerich
    Into the wild (je déteste ce film mais bon…)
    Jeremiah Johnson de Sidney Pollack
    Danse avec les loups de Kevin Costner
    Dersu Uzala de Kurosawa
    Dans les forêts de Sibérie

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    • Un clin d’œil à Rocky était nécessaire ! Dersu Uzala est un des films qui me tente le plus dans cette liste, il me tarde le voir mais en même temps je veux vraiment être dans les meilleures conditions pour le voir.
      Merci beaucoup pour toutes ces suggestions en tout cas ! :) D’ailleurs un certain nombre d’entre elles devraient se retrouver dans une des prochaines thématiques !

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  • inthemoodforgore

    Bonjour.
    Je propose 30 jours de nuit, L’appel de la forêt, Wind Chill, Antartic Journal, Smilla, The big white entre autres.

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