Equalizer, Antoine Fuqua, 2014 : Denzel contre la mafia russe
Un film de justicier ! Parfait ! Inutile de dire que quand j’ai vu la bande annonce au cinéma, j’ai bien noté la date pour programmer une nouvelle excursion dans les salles obscures afin d’aller voir ce film. J’ai eu l’occasion d’occuper mon dimanche après-midi, enthousiaste à l’idée de voir Denzel zigouiller des vilains.
Destination New York, – je crois ? peu importe -, où Robert McCall vit comme un honnête citoyen américain, travaillant dans un magasin de bricolage et se posant tous les soirs dans un petit café nocturne histoire d’y boire un thé en lisant un bouquin. Là-bas, il y croise chaque soir Teri, une très jeune prostituée. Robert est une sorte de bon samaritain qui aide un de ses collègues à décrocher un poste de vigile, et qui offre une oreille attentive à la petite avant qu’elle doive repartir au travail. Tout s’envenime lorsque Teri doit s’occuper d’un client peu scrupuleux, et que la mafia russe, pour laquelle elle travaille, ne va pas apprécier qu’elle se rebiffe. Pas de bol pour eux, Robert est là, et ça va barder !
Equalizer est un Vigilante movie efficace, qui n’est pas sans rappeler « Un justicier dans la ville » avec Charles Bronson. Seulement, ce héros-ci est moins expéditif, et a une expérience passée dans le monde de l’espionnage. Denzel est parfait dans ce rôle de l’homme à deux visages : d’un côté le pré-retraité calme et cultivé qui mène une vie paisible, et de l’autre l’agent à la retraite surentraîné qui calcule tout à la seconde et ne passe pas par quatre chemins quand les vilains refusent la chance que Denzel leur donne de s’échapper. Marton Csokas est un très bon antagoniste, très bien dans le rôle du méchant russe classe (de faux airs de Cary Grant) mais froid comme un glaçon.
Les détracteurs de ce film verront une énième confrontation entre ‘murica vs les méchants russes, bourrée de placement produits. On ne peut pas trop nier ces éléments forcément, mais on n’est pas là pour une leçon de géopolitique, on est là pour un bon divertissement avec un gentil badass qui dégomme de vilains voyous, et c’est ce que j’ai eu donc je suis comblé !
Note : 7,5/10.
Bande-annonce d’Equalizer
Je m’attendais à mieux de la part de Fuqua… On est loin de Training Day !