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300 : La Naissance d’un empire, Noam Murro, 2014 : This is Athens !

Affiche de 300 : La Naissance d'un empire (2014)
Affiche de 300 : La Naissance d’un empire (2014)

7 ans après, 300 fait son retour. C’est Noam Murro qui va devoir succéder au premier opus réalisé par Zack Snyder, qui avait marqué tous ceux qui l’ont regardé par le taux anormalement élevé de testostérone, des visuels inédits, et un « This is Sparta !« , devenu un véritable meme sur Internet. Ce second opus n’est pas un prequel, ni une suite, enfin… En réalité, l’histoire de déroule avant, pendant, et après les faits traités par le premier. En évitant tout spoiler, ce 300 permet de combler les vides et d’agrémenter l’histoire dans l’optique d’un troisième opus.

300 : La Naissance d'un empire (2014)
300 : La Naissance d’un empire (2014)

L’histoire tourne autour de Thémistocle, le chef de l’armée athénienne, qui va devoir réagir face aux attaques de Xerxès (sur lequel on va également apprendre certains éléments importants expliquant pourquoi il est devenu ainsi) et de l’armée persienne. Il combattra donc en même temps que Léonidas, sur un autre front, et va également devoir se frotter à Artémise (Eva Green), général sanguinaire et impitoyable, la préférée de Darius, puis de Xerxès.

Sullivan Stapleton a la lourde tâche de succéder à Gerard Butler en tant que protagoniste d’une franchise où muscles et épées sont au cœur des débats. Évidemment, ce 300 a une saveur différente de celle du premier. Après ces quelques années, difficile d’y succéder ! Mais le défi n’a pas été manqué. Les visuels restent magnifiques et bourrés d’exagérations dont on ne fait que se régaler. Ce n’est pas Zack Snyder derrière la caméra, mais c’est tout comme ! Les éléments historiques sont généralement réels et tirés d’histoires vraies, mais les 300 ont ce mérite de partir de ça et de dériver vers le genre fantastique/épique. Thémistocle est bien moins badass que Léonidas mais le personnage, athénien, entre guerrier et politique, se devait d’être un chef de guerre aussi héroïque, mais moins brutal, et on ne peut donc pas être déçu de cette différence car on ne peut simplement pas comparer les deux héros. Mention spéciale évidemment, comme d’habitude, à Eva Green en antagoniste parfaite, menée par une rage vengeresse inarrêtable.

Eva Green dans 300 : La Naissance d'un empire (2014)
Eva Green dans 300 : La Naissance d’un empire (2014)

Ce 300 a donc le sale rôle de ressusciter la franchise, mais permet de retrouver cette ambiance particulière et on se laisse aisément transporter dans ce monde d’honneur, de trahisons, de massacres et d’exploits. Si vous avez aimé le premier, vous aimerez donc celui-ci !

Note : 7,5/10.

Bande-annonce de 300 : La Naissance d’un empire

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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