Calendrier de l’Avent – Jour 14 – Les films sur l’enfance
L’enfance. Elle passe si vite, on ne se rend que trop tard compte qu’elle est terminée, alors que l’on ne souhaitait qu’une chose : devenir adulte. Étrange paradoxe, une fois adulte, de vouloir retrouver notre enfance, cette part d’insouciance et de vérité qui subsiste toujours en nous.
Calendrier de l’Avent – Jour 14 : Les films sur l’enfance
Il existe bien des moyens de parler de l’enfance. Dramatique, innocente, heureuse, triste, elle a connu bien des formes différentes au cinéma.
L’enfance, c’est la chambre, et les innombrables jouets qui jonchent le sol dans Toy Story…
C’est apprendre à se connaître, grandir, évoluer, en sachant qu’il ne faut pas tirer un trait sur tout, dans Vice-Versa…
Se souvenir, transmettre, être le futur du passé qui s’efface, comme dans Coco…
En bref, l’enfance, c’est un long processus, comme nous le montre Boyhood et sa durée de tournage inédite.
L’enfance, c’est l’image de notre avenir, qui doit souvent composer avec un présent difficile, comme l’enfant du Kid, abandonné par sa mère acculée…
Les deux frères de L’Ennemi Public, finissant par se livrer à des petites combines, jusqu’à devenir des gangsters réputés…
Comme le seront plus tard les enfants d’Il Était une fois en Amérique.

Des enfants qui, après la Prohibition, arpentent les rues dans un pays frappé par la crise dans Les Enfants de la Crise…

Et que l’on décourage à sombrer dans la mafia dans Les Anges aux Figures Sales…
Un schéma que l’on retrouve, plusieurs décennies plus tard, dans This is England.
C’est aussi l’enfer de la guerre qui contraste avec la pureté de l’enfance, comme dans le bouleversant Tombeau des Lucioles…
Mais aussi dans L’Enfance d’Ivan, où les visions de rêves, de lumière et de nature contrastent avec le climat de guerre ambiant…

Sans oublier Allemagne, année zéro, où l’enfance, comme Berlin, doit renaître de ses cendres…
Puis c’est l’affranchissement envers les traditions, la quête de liberté d’Antoine dans Les Quatre Cents Coups de François Truffaut….
Échapper au joug de la cupidité des Hommes dans La Nuit du Chasseur…
Faire face à la pression de ces traditions, ne pas imposer de frontières au monde infini de l’enfant dans Fanny et Alexandre…
Un monde de rêves, ouvrant les portes vers d’autres mondes, comme dans Mon voisin Totoro…
Ou dans Le Voyage de Chihiro…
Mais attention à ne pas sombrer dans le cauchemar, comme dans Ça, une incarnation du monde extérieur moins imaginaire qu’on le croit.
Tendons la main, comme Elliott dans E.T….
Osons être fidèles à nous-même et à suivre nos envies, comme dans Billy Elliot…
Éveillons-nous, comme dans Moonrise Kingdom…
Rêvons, comme dans Peter Pan…

Libérons-nous comme Le Coureur, d’Amir Naderi, crions notre envie de liberté…
Et, comme dans Le Géant de Fer, ne laissons pas les adultes endurcis détruire le monde.
Et vous, quels films vous évoquent l’enfance ?
Précédentes entrées :
Jour 1 : Les films où il fait froid
Jour 2 : Les films qui rendent heureux
Jour 3 : Les films où il pleut
Jour 4 : Les films à huis clos
Jour 5 : Les films sur la nature
Jour 6 : Les films sur le voyage dans le temps
Jour 7 : Les films sur l’auto-justice
Jour 8 : Les films à voir entre amis
Jour 9 : Les plaisirs coupables
Jour 11 : Les films où il fait chaud
Jour 12 : Les films sur le futur
Moi je pense aussi à Extrêmement Fort Et Incroyablement Près :)
Jack avec Robin Williams, un enfant qui grandit bien trop vite…