Calendrier de l’Avent – Jour 20 : Les films sur la solitude
Noël n’est plus qu’à quelques jours de nous. Une fête placée sous le signe du partage, où tout le monde se retrouve. Voilà qui tombe bien, car aujourd’hui… On s’isole !
Calendrier de l’Avent – Jour 20 : Les films sur la solitude
La solitude, on a tendance à la fuir, à la rejeter, car elle fait peur, on lui donne une connotation négative.
Ce n’est pas James Franco qui dira le contraire dans 127 Heures…
Ni Tom Hanks dans Seul au Monde.
Car la solitude est parfois imposée par les circonstances et nous pousse à devoir apprendre à survivre, comme les deux protagonistes de L’Odyssée de Pi…
Leonardo DiCaprio dans les neiges de The Revenant…
Robert Redford dans les mêmes neiges dans Jeremiah Johnson…

Toshiro Mifune et Lee Marvin sur une île déserte en pleine seconde guerre mondiale dans Duel dans le Pacifique…
Plus en altitude, Sandra Bullock dans le Gravity de Cuarón…
Ou Keir Dullea dans 2001 : L’Odyssée de l’Espace…
Ce qui nous fait aussi penser à l’équipage d’Interstellar…
Ainsi qu’à Sam Rockwell dans Moon…
Ou encore au petit robot Wall-E dans le film éponyme…
Ainsi qu’à Matt Damon dans Seul sur Mars.
Et, de retour sur Terre, dans un futur pas très heureux, Mel Gibson et Tom Hardy dans Mad Max…
Will Smith dans Je suis une légende…
Ou bien Viggo Mortensen en père protecteur et guide dans La Route.

La solitude peut avoir un aspect salvateur et révélateur, comme pour Kevin Costner dans Danse avec les loups…
Elle est empreinte d’une douce folie dans Swiss Army Man…
On la choisit comme dernier recours dans Into The Wild…
Et elle est un refuge face à une société avec laquelle on ne se conforme pas dans Her.
Car la solitude, ce n’est pas juste être isolé en pleine nature et face aux éléments. C’est aussi être en marge, par choix ou non, comme Travis dans Taxi Driver…
Ou le chauffeur de Drive…
Ou encore comme Randy, ancienne gloire du catch désormais dans la solitude dans The Wrestler.
C’est la vie dans l’anonymat, comme Jean Reno dans Léon…
Ou la vie dans le rejet, comme John Merrick dans Elephant Man…
Ou bien Lucas, victime de la délation dans La Chasse.
On peut aussi se retrouver à errer seul sur les sentiers de la vie, comme Travis dans Paris, Texas, une solitude qu’il partage d’ailleurs à distance avec Jane…
Ou comme Scarlett Johansson et Bill Murray dans Lost in Translation.
Peut-être finirez-vous par délaisser cette solitude après avoir remis en question vos principes, comme Walt dans Gran Torino…
Et peut-être fait-elle partie intégrante de votre quotidien, comme pour Aydin dans Winter Sleep.
En attendant, vous êtes toutes et tous les héros de vos propres vies, et la mener seule ou à plusieurs relève de votre choix ! « Bonjour, et au cas où l’on ne se reverrait pas d’ici là… Je vous souhaite une bonne après-midi, une bonne soirée et une excellente nuit !«
Et vous, quels films vous évoquent la solitude ?
Précédentes entrées :
Jour 1 : Les films où il fait froid
Jour 2 : Les films qui rendent heureux
Jour 3 : Les films où il pleut
Jour 4 : Les films à huis clos
Jour 5 : Les films sur la nature
Jour 6 : Les films sur le voyage dans le temps
Jour 7 : Les films sur l’auto-justice
Jour 8 : Les films à voir entre amis
Jour 9 : Les plaisirs coupables
Jour 11 : Les films où il fait chaud
Jour 12 : Les films sur le futur
Jour 14 : Les films sur l’enfance
Jour 15 : Les films que l’on aime revoir
Jour 16 : Les films où le héros est le méchant
Jour 17 : Les films sur la ville
Jour 18 : Les films sur les souvenirs
Jour 19 : Les films sur la mémoire
Tous ceux que tu as cités illustrent parfaitement ce qu’est la solitude (du moins en ce qui concerne ceux que j’ai déjà vus), notamment Wall-E et Lost In Translation (ou deux solitudes qui se rencontrent) qui sont mes deux films préférés. Seul au monde aussi, et je pense également à Seul sur Mars, et il y en a sûrement plein d’autres… Bonnes fêtes de fin d’année à toi !
Seul sur Mars bien sûr ! Bien vu ! ;)
Très bonnes fêtes à toi aussi
Encore une bien belle note ! interstellar est le plus beau film vu ces dernières années. Passe de belles fêtes :)
En effet il met une belle claque !
Très bonnes fêtes à toi aussi :)
Il y a aussi le magnifique Le monde, la chair et le diable, avec Harry Belafonte errant dans un New-York post-apocalyptique. Grosse influence pour l’adaptation de Je suis une légende.
Merci pour la référence !