Quotidien & Bonus

Journal de bord #12 – Mars 2019

L’hiver est terminé, on est passés à l’heure d’été, les jours rallongent et les oiseaux chantent. Que demander de mieux ?

La minute Statistiques : Mars attaque !

Désolé pour ce jeu de mots très médiocre. On continue sur une belle lancée puisque 9 440 pages vues ont été totalisées sur le mois de mars, ce qui représente une très belle hausse de 23% par rapport à mars 2018 ! On est déjà bientôt à 30 000 pages vues cumulées depuis le début de l’année, ce qui fait que 2019 est déjà la deuxième meilleure année depuis le lancement en décembre 2014 ! Ça continue de grimper, avril démarre sur la même lancée, allez, ne lâchons rien !

Top 10 articles mars 2019

1 – Green Book (Peter Farrelly, 2019)

2 – Le Chant du Loup (Antonin Baudry, 2019)

3 – Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994)

4 – Blade Runner (Ridley Scott, 1982)

5 – Roma (Alfonso Cuaron, 2018)

6 – Les films qui rendent heureux (Calendrier de l’Avent – Jour 2)

7 – Gran Torino (Clint Eastwood, 2008)

8 – M le Maudit (Fritz Lang, 1931)

9 – Easy Rider (Dennis Hopper, 1969)

10 – Vol au-dessus d’un nid de coucou (Milos Forman, 1975)

Du neuf au ciné ?

Dans la veine du mois précédent, je n’ai été que très peu au cinéma. Moins de sorties intéressantes, moins envie de sortir, j’ai privilégié le cinéma « maison » !

Sorties cinéma

Affiche de Captain Marvel (2019)
Affiche de Captain Marvel (2019)

Captain Marvel ★★

Affiche de Dragon Ball Super : Broly (2019)
Affiche de Dragon Ball Super : Broly (2019)

Dragon Ball Super : Broly ★★★

Affiche de Us (2019)
Affiche de Us (2019)

Us ★★★½

Hors sorties cinéma

Time and Tide (Tsui Hark, 2000) ★★★
The Chaser (Na Hong-jin, 2008) ★★★★
The Host (Bong Joon-ho, 2006) ★★★★
A toute épreuve (John Woo, 1992) ★★★★
The Murderer (Na Hong-jin, 2010) ★★★½
Drive (Nicolas Winding Refn, 2011) ★★★★½
N’oublions jamais (Léonce Perret, 1918) ★★★½
Le Syndicat du Crime (John Woo, 1986) ★★★½
Le Syndicat du Crime II (John Woo, 1987) ★★★½
Le Syndicat du Crime III (Tsui Hark, 1989) ★★★
Une balle dans la tête (John Woo, 1990) ★★★★½
The Killer (John Woo, 1989) ★★★★
The Strangers (Na Hong-jin, 2016) ★★★★
Hero (Zhang Yimou, 2002) ★★★½
In the mood for love (Wong Kar-Wai, 2000) ★★★★
2046 (Wong Kar-Wai, 2004) ★★★★
Perfect Blue (Satoshi Kon, 1997) ★★★★
Akira (Katsuhiro Otomo, 1988) ★★★★
Detective Dee : Le Mystère de la Flamme Fantôme (Tsui Hark, 2010) ★★★½

Un mois en Asie

Vous l’aurez peut-être remarqué, la liste ci-dessus montre une forte prédominance de films asiatiques ! Pourquoi ? Il n’y a pas vraiment de raison. Le visionnage de Time and Tide lors d’une séance Panic ! x Chroma a probablement piqué ma curiosité, m’incitant à me remettre aux films asiatiques, en passant par la Corée de Na Hong-jin et Bong Joon-ho, au Hong Kong de Tsui Hark et John Woo, et à la Chine de Wong Kar-Wai. Des découvertes très variées et plaisantes qui m’ont permis de considérablement rattraper mon retard en termes de classiques du cinéma asiatique, avec d’autres manières de filmer et de raconter des histoires. De quoi changer un peu des habituels cinémas américain et français. Cela devrait continuer, jusqu’à ce que, tout simplement, mes envies me guident ailleurs. Andreï Zviaguintsev et la Russie pourraient être une nouvelle piste à explorer !

Toute la mémoire du monde

Comme chaque année en mars, la Cinémathèque française a organisé le festival « Toute la mémoire du monde », avec la projection de nombreux films restaurés, et des invités de prestige. Cette année, le parrain du festival était nul autre que Nicolas Winding Refn, réalisateur de Drive, Pusher ou encore The Neon Demon. J’en ai donc profité pour notamment assister à une séance de Drive, à une masterclass du réalisateur. J’ai également pu assister à une séance spéciale « cinéma d’il y a 100 ans » à l’auditorium du Louvre, avec une programmation de séance comme durant la Première Guerre Mondiale, avec des court-métrages de styles différents, comme un petit documentaire avec des timelapses de fleurs qui s’ouvrent, des films d’animation sur la santé publique ou sur la guerre, un court-métrage de fiction ou encore un autre court-métrage sur la mode de l’époque, avec des modèles féminins portant les dernières collections dans les jardins du Luxembourg. Le tout était présenté par un bonimenteur, entrecoupé de quelques spectacles de jongle et d’acrobatie, avec un accompagnement au piano et d’une soprano, avant la projection de N’oublions jamais, long-métrage de Léonce Perret, réalisé en 1918 et basé sur le torpillage du Lusitania.

Et pour la suite ?

Je continue de faire tourner le blog, en tentant d’écrire le plus régulièrement possible sur les films que je vois, tout en souhaitant faire des articles plus génériques sur des sujets plus larges comme l’article « Doit-on tout comprendre au cinéma ? » que j’avais écrit l’été dernier. Des articles qui, généralement, intéressent, autant que j’apprécie les écrire, mais je me remets toujours en question, car j’ai souvent peur de ne pas avoir toutes les connaissances requises ou suffisamment de connaissances pour traiter du sujet sans qu’il manque quelque chose. Nous verrons bien si l’inspiration revient ! Comme toujours, un grand merci aux fidèles qui apportent leur soutien et donnent du sens à tout ça. Les beaux jours reviennent, le festival de Cannes approche… Que de bonnes choses en vue !

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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