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Cliffhanger : Traque au sommet (Renny Harlin, 1993) – Critique & Analyse

Quand le réalisateur de 58 minutes pour vivre croise le chemin de Sylvester Stallone, cela donne Cliffhanger, une aventure périlleuse en haute montagne qui s’accompagne d’une opportunité pour « Sly » de renouer avec le succès dans un registre qui lui sied particulièrement.


Fiche du film

Affiche de Cliffhanger (1993)
Affiche de Cliffhanger (1993)
  • Genre : Action
  • Réalisateur(s) : Renny Harlin
  • Distribution : Sylvester Stallone, John Lithgow, Michael Rooker, Janine Turner
  • Année de sortie : 1993
  • Synopsis : Un commando tente de détourner un avion afin de voler des valises pleines de billets présentes à bord mais l’argent tombe au beau milieu des Rocheuses et l’avion se crash. Les voleurs comptent bien utiliser les secouristes comme guides pour le retrouver… (SensCritique)

Critique et Analyse

Cliffhanger (1993)

Alpiniste émérite, bravant les reliefs les plus exigeants des Rocheuses américaines, le personnage de Gabe nous est introduit par un échec qui le hantera toute sa vie. Dans une première séquence sous haute tension, un drame se produit sous ses yeux, le confrontant à la question de la responsabilité, ce qui aurait pu être fait pour éviter cela. Un héros qui doit se reconstruire et se racheter, chose qui arrivera suite à un improbable braquage aérien qui tourne mal et qui oblige les secouristes, dont Gabe, à intervenir. Une occasion, pour lui, de recoller les morceaux, au détail près que cette mission de secours va tourner en vraie épreuve de survie lorsqu’il découvre à qui lui et Tucker ont affaire.

«  »Accrochez-vous » dit la bien nommée phrase d’accroche de l’affiche, le film jouant la carte du vertige pour porter l’action à des altitudes et dimensions inhabituelles. »

Dès son improbable scène de braquage aérien, Cliffhanger montre un souhait de verser dans la démesure. « Accrochez-vous » dit la bien nommée phrase d’accroche de l’affiche, le film jouant la carte du vertige pour porter l’action à des altitudes et dimensions inhabituelles. Une fois les pieds sur terre, Cliffhanger va exploiter tous les pièges que la montagne peut receler pour aller punir les criminels et permettre à cet environnement de dicter sa loi. Une quête pour la survie facilitée par un personnage principal défiant toutes les épreuves qui s’opposent à lui, affichant par moments quelques failles rapidement compensées par une résistance physique surhumaine, Sylvester Stallone oblige.

Cliffhanger (1993)
Cliffhanger (1993)

Cliffhanger, c’est un rendez-vous avec ce que le cinéma d’action américain des années 80/90 aimait proposer. Des héros ordinaires qui doivent se transcender face à des méchants bien méchants, multipliant les répliques et actes malveillants pour attiser la haine du spectateur envers eux. Une belle brochette de truands ici dirigée par John Lithgow, qui fait un antagoniste de choix grâce à ses traits qui incarnent bien ce personnage calculateur et cupide. Bien sûr, en ne cherchant pas à faire spécialement dans la finesse, Cliffhanger se permet plusieurs invraisemblances qu’on concède volontiers face à ce genre de film qui se regardera pour ce qu’il est avant tout : un bon divertissement d’action.

Conçu comme un vrai rollercoaster, Cliffhanger maintient notre attention et notre tension au maximum, un bel exemple d’actioner musclé et généreux, offrant également à Sylvester Stallone un rôle emblématique.

Note et avis
En résumé
Rythmé, musclé, généreux, Cliffhanger est l'un des modèles du cinéma d'action américain des années 80/90. Une aventure en altitude prenante et spectaculaire qui ne transcende pas le genre et qui ne cherche pas à le faire, mais qui fait office de valeur sûre en la matière.
3
Note

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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