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Ces films et ces figures qui m’ont fait aimer le cinéma

Nous sommes aujourd’hui le 13 septembre. Une date qui m’est très chère, puisque c’est mon anniversaire. J’ai aujourd’hui 26 ans, il est temps de dire adieu aux tarifs réduits, mais, surtout, de profiter de cette belle journée ! Et, pour ce faire, je me suis dit qu’il serait sympathique de parler un peu du cinéma que j’aime, de ces films et de ces figures qui m’ont marqué et fait aimer le septième art depuis mon enfance, jusqu’à ces dernières années, où j’ai commencé à vraiment m’y intéresser.

Le film de l’enfance : Jurassic Park

Jurassic Park (1993)
Jurassic Park (1993)

Comme beaucoup de petits garçons, je pense, j’ai longtemps été fasciné par les dinosaures. Ces créatures impressionnantes et variées étaient souvent si immenses, étaient si incroyables, qu’on peine à imaginer qu’elles ont bien vécu sur Terre il y a des millions d’années. C’est ce qui a fait que Steven Spielberg, grâce à la magie du cinéma, a pu leur rendre à nouveau vie, pour émerveiller des millions de spectateurs qui assistaient à un spectacle révolutionnaire, grâce aux toutes nouvelles images de synthèse. Coïncidence, j’ai le même âge que Jurassic Park, et ce film me suit depuis tout petit, et me suivra encore pour longtemps.

Le film de l’adolescence : La Revanche des Sith

Hayden Christensen et Ewan McGregor dans Star Wars Episode III : La Revanche des Sith (2005)
Hayden Christensen et Ewan McGregor dans Star Wars Episode III : La Revanche des Sith (2005)

Enfant, je n’aimais pas vraiment Star Wars. C’est à l’adolescence, et notamment à la période où est sorti La Revanche des Sith, que la donne a changé. C’était un de mes premiers DVD, que j’ai vu, revu, et encore revu, jusqu’à en connaître tous les détails, les répliques, à être captivé par les effets spéciaux… Je dois l’admettre, aujourd’hui, le film a de nombreux défauts. Certains effets ont vieilli, l’histoire est classique… Mais il restera ce film qui a marqué une époque de ma vie, auquel j’associe des souvenirs, et que je reverrai toujours avec grand plaisir.

L’indétrônable : Le Retour du Roi

Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (2003)
Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (2003)

Au même titre que La Revanche des Sith, Le Retour du Roi a fait partie de ces films que j’ai vu et revu un nombre incalculable de fois durant mon adolescence. Peter Jackson a su retranscrire au cinéma l’univers de Tolkien de fort belle manière, réalisant une trilogie spectaculaire et magnifique, se développant dans un univers qui me fascine. Avec sa bande-originale somptueuse, ses paysages magnifiques et son histoire pleine d’humanité, la saga du Seigneur des Anneaux est un incontournable absolu pour moi, et, quoiqu’il advienne, je considérerai toujours Le Retour du Roi comme mon film préféré.

La révélation : Metropolis

Metropolis (1927)
Metropolis (1927)

Pendant longtemps, Metropolis a été comme une lointaine curiosité, ce film très ancien qui semblait pourtant être si moderne dans ses effets et sa technique. J’étais encore très loin de m’intéresser au cinéma de cette époque, n’étant guère allé plus loin que les années 60. Puis, quand je me suis dit qu’il pouvait être intéressant de visionner le film de Fritz Lang, j’ai été face à une véritable révélation. Fasciné dès les premières notes de la bande originale de Gottfried Huppertz, saisi par sa beauté, impressionné par sa puissance et sa technique, Metropolis m’a fait comprendre que le cinéma méritait mieux que de s’arrêter aux 50 dernières années, que si à cette époque on était déjà capable de si grandes choses, alors il fallait creuser davantage. C’est tout un nouveau monde qui s’est ouvert à moi, et si je suis encore loin d’avoir tout découvert, Metropolis est sans aucun doute la clé qui a ouvert la porte de ce monde.

L’expérience : Mad Max : Fury Road

Mad Max : Fury Road (2015)
Mad Max : Fury Road (2015)

Attendre un film, c’est s’exposer au risque d’être déçu. Même si le film est réussi, on a toujours une part de manque, un quelque chose d’insuffisant. Mais il y a des exceptions. Les premières bandes-annonce de Mad Max : Fury Road annonçaient un film spectaculaire, fou et explosif, créant une véritable attente autour de lui. Au moment de sa sortie, quand il fallait enfin prononcer un verdict, j’ai reçu une vraie claque. Un déluge d’action, de cascades, d’explosions, une tempête furieuse qui nous prend aux tripes, où chaque instant de pause nous permet d’éviter la suffocation, où la surenchère est permanente, nous faisant nous demander, à chaque fois « mais ça ne s’arrête donc jamais ? » . A la fin, je voulais déjà y retourner, et ce fut le cas quelques jours après seulement. Depuis, Mad Max : Fury Road est, à mes yeux, mon film préféré de la décennie, et la preuve que l’on peut encore surprendre, à une époque où l’on pense que tout a déjà été fait.

La rencontre : Stalker et Andreï Tarkovski

Stalker (1979)
Stalker (1979)

Pendant longtemps, j’ai associé le nom d’Andreï Tarkovski au mystère, à l’image d’un cinéma exigeant, dont il me faudrait attendre le moment opportun pour le découvrir. Un jour, j’ai regardé Stalker. Comme je m’y attendais, j’ai été remué, épuisé par la densité et la lenteur de ce film d’une profondeur rare. Ce fut la porte d’entrée vers le monde du cinéaste russe, que j’ai ensuite découvert à travers ses six autres long-métrages, qui constituent un véritable monolithe, un monument cinématographique explorant les thématiques de la conscience, de la spiritualité, de la vie, de la mort, de la mémoire, et bien d’autres encore, avec une maîtrise impressionnante, et une philosophie qui me parle beaucoup. C’est un cinéaste auquel je m’identifie beaucoup, avec qui je partage beaucoup de choses, et dont chaque visionnage d’un de ses films invite à la réflexion et à l’introspection. Il y a réellement eu un avant et un après Tarkovski.

Le modèle : Rocky et Sylvester Stallone

Sylvester Stallone dans Rocky Balboa (2006)
Sylvester Stallone dans Rocky Balboa (2006)

Je parle souvent de la saga Rocky, car elle représente, pour moi, une oeuvre profondément humaine et sincère, écrite par un homme qui n’a pas été gâté par la vie, mais qui a fait tout son possible pour réussir et se faire accepter aux yeux du monde. Aujourd’hui, personne ne peut contester à Sylvester Stallone son statut de légende, et même si tous ses rôles et films n’ont pas été exceptionnels, il constitue, à mes yeux, un modèle de réussite. Rocky en est la parfaite incarnation, et ma « rencontre » avec lui lors de sa Masterclass à Cannes en mai dernier m’a confirmé que c’était un homme qui a gardé les pieds sur terre, qui est lucide et qui sait faire preuve d’humilité. Un grand monsieur qui m’inspire beaucoup.

Le charismatique : James Cagney

Gladys George et James Cagney dans Les Fantastiques Années 20 (1939)
Gladys George et James Cagney dans Les Fantastiques Années 20 (1939)

En citant mes acteurs favoris, impossible de ne pas parler de James Cagney. Je l’ai découvert grâce à L’Ennemi Public, où j’ai vu un acteur dont on ne peut oublier le visage, à l’énergie débordante, et au charisme incomparable. Les années 30 furent sans aucun doute ses années les plus prolifiques, où on a pu le voir jouer aux gangsters, ou danser et chanter dans des comédies musicales. Malgré la variété de ses rôles, James Cagney était reconnaissable parmi tous, insufflant une énergie folle dans chaque film auquel il participait, rejoignant les légendes du septième art.

L’intrépide : Buster Keaton

Buster Keaton en 1928
Buster Keaton en 1928

Le monde du cinéma a été sans pitié envers lui, et pourtant il lui doit énormément. Beaucoup se rappellent davantage de Chaplin, mais comment oublier le génie de Buster Keaton ? Le maître du gag, l’homme qui ne rit jamais, celui qui n’hésite pas à courir les plus graves dangers pour réaliser une scène, fut condamné par l’arrivée du cinéma parlant, mais ce génie n’avait pas besoin de dialogues pour communiquer avec le spectateur, il avait le cinéma. Ses slapsticks sont pour la plupart devenus des classiques, des leçons de cinéma dont les composantes continuent d’inspirer encore bien des artisans du septième art.

L’immortel : Kirk Douglas

Seuls sont les Indomptés (1962)
Seuls sont les Indomptés (1962)

Je n’ai pas vu beaucoup de films avec Kirk Douglas, malgré sa très riche filmographie. Mais chacun d’entre eux m’a marqué, notamment grâce à la prestance de celui qui fut une des plus grandes légendes d’Hollywood. Brillant chez Kubrick en colonel Dax et en Spartacus, mais aussi chez Wilder dans le chef d’oeuvre Le Gouffre aux Chimères, ou encore chez Minnelli dans Les Ensorcelés et La Vie Passionnée de Vincent Van Gogh, il incarne toute la classe et la splendeur du Hollywood dit « classique ». Alors qu’il approche des 103 ans, on peut sans aucun doute le qualifier d’immortel.

L’artisan : John Carpenter

John Carpenter
John Carpenter

John Carpenter est un inclassable mais, surtout, un artisan. Monteur, réalisateur, scénariste, compositeur, c’est un artiste qui a une place à part dans le monde du septième art. Sa filmographie est celle d’un véritable artisan, et même s’il est passé par la case « film de commande », il a toujours su insuffler son propre art dans ses films. Des films qu’on peut ne pas aimer, auxquels on peut trouver des défauts, mais qui témoignent d’une volonté de la part du cinéaste de faire son propre art, suivant, au cours de sa carrière, une ligne directrice qui établit une véritable cohérence entre ses films, aussi différents soient-ils.


Et vous, quel(s) film(s) et quelles « figures » ont marqué votre cinéphilie ou votre rapport au cinéma ?

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

6 réflexions sur “Ces films et ces figures qui m’ont fait aimer le cinéma

  • Tout d’abord, joyeux anniversaire ! Très bonne idée que cet article ! Tu as des références très éclectiques pour ton jeune âge. Pour ma part, le premier film devant lesquel j’ai pleuré fut « E.T ». Mais le plus surprenant, c’est que des années durant, j’ai toujours dit que le cinéma n’était pas ma tasse de thé, ma ma passion étant plutôt la musique… Et ce qui a de beau dans la vie, c’est qu’on peut finir par adorer ce qu’on pouvait penser ne jamais aimer… Ensuite, « Wall-E » des studios Pixar fut un film charnière, comme tu le sais, celui qui m’a donné envie de travailler dans le milieu. Si j’y arrive, je le devrais en quelque sorte à Andrew Stanton… Puis d’autres découvertes ont suivi et j’ai en quelques années pas trop mal rattrapé mon retard en matière cinématographique, même si je suis loin d’avoir encore ta culture à ce niveau. Maintenant, je pense au cinéma 24h/24h, 7j/7. C’est une grande partie de la vie qui prend beaucoup de place !

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  • SOYEUX ANNIVERJAIRE !
    Un très chouette article qui nous fait un peu plonger dans ton monde, plein de très chouettes films et de très chouettes acteurs pour un très chouette blog :D

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  • Très bon anniversaire à toi ! Et je valide carrément Jurassic Park ! Mon frère était également passionné de dinosaure et grâce à lui je connais toutes les races de dino par coeur lol

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