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1 jour, 3 films à découvrir #43

Le déconfinement a officiellement commencé, mais les cinémas restent hélas fermés pour le moment. Alors continuons à chercher le cinéma où nous pouvons le trouver et en profiter ! Tous les jours, trois conseils de films à découvrir avec, idéalement, la possibilité de les visionner en VOD ou en ligne grâce aux différentes offres disponibles. 

Affiche de Demolition (2016)
Affiche de Demolition (2016)

Demolition (Jean-Marc Vallée, 2016)

Synopsis : Banquier d’affaires ayant brillamment réussi, Davis a perdu le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un tragique accident de voiture. Malgré son beau-père qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus. Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, puis lui adresse d’autres courriers où il livre des souvenirs personnels. Jusqu’au moment où sa correspondance attire l’attention de Karen, la responsable du service clients. Peu à peu, une relation se noue entre eux.

Demolition n’est peut-être pas un film d’exception, mais il raconte son histoire, a un postulat intéressant, et propose une heure et demie d’évasion qui fait réfléchir et donne la pêche. Personnellement, j’ai eu tendance à me sentir concerné par ce film, et les questions qu’il soulève et auxquelles il tente de répondre m’intéressent beaucoup. On peut aimer ou ne pas aimer, mais pour ma part, Demolition est objectivement un bon film, et de manière plus subjective, mon gros coup de cœur de l’année 2016.

📺 Disponible sur Canal VOD et Orange VOD


Affiche française de Memoir of a Murderer (2017)
Affiche française de Memoir of a Murderer (2017)

La mémoire assassine (Won Shin-yeon, 2017)

Synopsis : Byeong-Soo, un ancien tueur en série qui souffre d’Alzheimer, est amené à protéger sa fille d’un petit ami aux pulsions meurtrières.

La mémoire assassine est un thriller très efficace qui manipule le spectateur pour sans cesse l’égarer et lui faire endurer les mêmes symptômes que le héros. Un film qui combine tout ce que le cinéma sud-coréen a de caractéristique et de bon, et qui fait forte impression.

📺 Disponible sur E-Cinema


Affiche de Le Vent (1928)
Affiche de Le Vent (1928)

Le Vent (Victor Sjöström, 1928)

Synopsis : Le vent ne cesse de souffler dans cette région du désert américain où Letty, une jeune fille récemment devenue orpheline, vient s’installer chez ses cousins. Poussée par une parente jalouse, elle épouse un modeste cow-boy, Lige. Tandis que celui-ci part en expédition, laissant seule sa femme, arrive une tempête de sable. Livrée a elle-même, Letty est rejointe par un ancien soupirant.

Le Vent constitue une véritable synthèse du cinéma de Victor Sjöström, reprenant toutes ses composantes majeures et les poussant à un degré de maîtrise et de sophistication inédits. Puisant dans les tourments de ses personnages pour affecter l’imagerie de son film, notamment avec l’invocation du vent, le cinéaste s’aventure sur les sentiers de l’expressionnisme, allant jusqu’à proposer des séquences très oniriques, comme les superbes images du cheval qui galope au ralenti dans les nuages. Le Vent est une nouvelle œuvre majeure de la part du cinéaste, et c’est probablement son film le plus abouti et le plus évocateur. Au crépuscule du cinéma muet, ce dernier trouve ici un sommet, une apogée qui se déchaîne une dernière fois dans les tourbillons de l’infini.

📺 Disponible sur LaCinetek

Retrouvez la précédente sélection ici !

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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