Waterworld, Kevin Reynolds, 1995 : Pas d’amour ni d’eau fraîche

Petit détour chez Kevin Costner, vagabond des mers dans un monde futuriste envahi par les eaux. Notre ami n’a pas de nom, qu’importe. Il ne fait qu’errer sur les océans et marchander vite fait dans les villes flottantes qu’il croise. Kevin a la particularité d’avoir muté, et d’avoir des branchies et des pieds palmés, ce qui va lui valoir d’être arrêté, et d’assister à une attaque de pirates dans la ville qui l’a emprisonné. Il va être délivré par une jeune femme qui, en échange, va lui demander de la prendre avec lui, elle et une petite fille.

Le film n’est pas déplaisant, sans être marquant non plus. On est ici dans l’univers des films post-apocalyptiques, et je dois dire que ce Waterworld a, à mes yeux, les traits d’un lointain cousin de Mad Max (le 2 pour être plus précis). On retrouve les mêmes composantes : monde radicalement modifié par une catastrophe d’envergure mondiale, héros taciturne et solitaire, populations désarmées qui survivent comme elles peuvent, et des pirates qui écument les mers à l’affût de villes à piller. Les méchants sont ici aussi déjantés, et sillonnent les mers en jet ski. Le petit avantage que je donne à Waterworld, c’est qu’on offre une évolution au personnage, qu’il y a une progression, même si c’est assez prévisible.
Waterworld ne casse pas la baraque, mais se laisse facilement regarder un soir de semaine.
Note : 6,5/10.
Bande-annonce de Waterworld
Waterworld a des qualités, mais il avait une ambition plus élevée. Ça reste un bon divertissement avec de l’originalité.