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1 jour, 3 films à découvrir #24

En ces temps troublés, le cinéma n’a jamais autant paru être un exutoire. Alors que, pour la plupart, nous sommes confinés chez nous, en télétravail, voire au chômage forcé, voir des films semble être un choix d’occupation privilégié. Pour tenter de penser un peu à autre chose qu’à l’actualité sinistre, j’ai eu l’idée de vous parler, tous les jours, de trois films, sortis de ma « filmothèque ». Trois films pas forcément connus, pour changer un peu de ce qu’on pourrait voir d’habitude, et sans véritable logique dans les choix, l’objectif de cette petite rubrique étant, surtout, de vous parler de cinéma, et de faire du septième art notre principal allié !

Affiche de Les Nibelungen (1924)
Affiche de Les Nibelungen (1924)

Les Nibelungen (Fritz Lang, 1924)

Synopsis : Siegfried, fils unique du roi Siegmund, quitte son pays pour la Cour des Burgondes. En chemin, il tue un dragon dont le sang, dans lequel il se baigne, lui confère une quasi invulnérabilité…

Avec Les Nibelungen, le cinéma fantastique tient un de ses premiers grands représentants. Fritz Lang signe ici un de ses premiers chefs d’œuvre, deux ans après son Docteur Mabuse. Filmant magnifiquement les foules, ce dont il a fait sa spécialité, débordant sans cesse d’ambition, le tout dans des décors sublimes, le cinéaste allemand met en scène un film « kolossal ». Gottfried Huppertz, compositeur fétiche du cinéaste, termine de sublimer le tableau grâce à sa musique puissante, démultipliant encore le souffle épique que dégage le film. « Grandiose » est sûrement le mot qui définit le mieux cette immense fresque fantastique de quatre heures trente, dont la puissance demeure toujours aussi palpable. Un chef d’oeuvre.

📺 Disponible sur Orange VOD, UniversCiné, et sur Youtube : Partie I et Partie II


Affiche de Je suis un évadé (1932)
Affiche de Je suis un évadé (1932)

Je suis un évadé (Mervyn LeRoy, 1932)

Synopsis : Après une réadaptation difficile à la paisible vie qu’il menait avant d’être envoyé sur le front de la première Guerre Mondiale, James Allen se retrouve au bagne suite à un hold-up.

Film de l’ère Pré-Code, cru et moderne, Je suis un évadé expose brillamment la descente aux enfers d’un homme vaincu par un système impitoyable, ayant préféré employer la manière forte et des méthodes archaïques au lieu d’accorder le bénéfice du doute à celui qui était devenu « un citoyen respecté de tous ». Fort, prenant et révoltant, il s’agit sans conteste d’une référence du septième art.

📺 Indisponible en VOD


Affiche d'Un Singe en Hiver (1962)
Affiche d’Un Singe en Hiver (1962)

Un singe en hiver (Henri Verneuil, 1962)

Synopsis : Un ancien alcoolique propriétaire d’hôtel a décidé de ne plus jamais boire. Il rencontre un publicitaire qui va voir sa fille pour la première fois.

Un singe en hiver est un film vrai, qui parvient à saisir la réalité, à confronter passé et futur pour remettre en question le présent, à transformer une simple rencontre en un hymne à la vie et à la liberté. Voilà un beau film qui donne ses lettres de noblesse au cinéma français, le cinéma de notre monde et de l’humain.

📺 Disponible sur Orange VOD, La Cinetek, Canal VOD, UniversCiné et MyTF1 VOD

Retrouvez la sélection d’hier ici !

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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