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Captain America : First Avenger, Joe Johnston, 2011 : Un pour tous, tous pour un

Je n’ai pas encore vu Avengers, eh oui, au grands dam de certains qui se demandent ce que j’attends pour le faire ! N’ayez crainte, ce jour tant attendu approche. Après avoir déjà vu les Iron Man et les Thor, je me suis initié à l’univers de Captain America avant d’attaquer le gros morceau qui réunit ces trois protagonistes.

En 1942, Johann Schmidt, le chef d’Hydra, organisation scientifique secrète du Reich, part en Norvège pour trouver le Tesseract d’Odin, source d’énergie et de pouvoir sans égal. En parallèle, aux Etats-Unis, Steve Rogers est un petit gringalet qui veut rejoindre l’armée et partir au front en Europe pour se battre pour son pays. Mais son physique et ses problèmes de santé lui valent plusieurs refus, malgré diverses tentatives de fausser son identité. Confrontée à la menace grandissante incarnée par l’Allemagne nazie, et tout particulièrement Hydra, l’armée américaine a lancé un programme de développement visant à créer des super-soldats. C’est la détermination et le courage naturels de Rogers qui vont lui valoir d’être choisi personnellement par le créateur du projet pour subir une expérience inédite visant à décupler les capacités d’un homme. C’est ainsi que le petit Steve Rogers va peu à peu devenir le vaillant Captain America.

D’emblée c’était le super-héros qui m’impressionnait le moins, je ne voyais pas ce qu’il avait de spécial, d’autant plus que je n’ai jamais lu les comics de Marvel. C’est un film de super-héros, donc avant tout un divertissement tout-public. Vous conviendrez ainsi qu’il est plutôt inutile de chercher à faire une analyse trop approfondie, sans insulter ce film en le traitant injustement de trou noir intellectuel. D’ailleurs, je l’ai beaucoup aimé ce Captain America. Il est vaillant, beau, fort, invincible, c’est l’incarnation même du héros pour nous tous, petits humains ordinaires qui vivons dans notre train-train quotidien. Sans être badass à bloc, c’est un héros qui a gardé son cœur de Steve Rogers, avec la même candeur, mais une assurance exacerbée par ses nouveaux pouvoirs. Il représente le héros de cœur, celui qui avait envie de se battre mais n’y parvenait pas et qui, grâce à une opportunité qui s’est présentée, a enfin pu montrer sa valeur.

Captain America est la parfaite incarnation du patriotisme américain, archétype même du héros modèle, remis au goût du jour avec la résurgence des super-héros Marvel, définitivement partis à l’assaut du box-office pour quelques années encore.

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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