Années 1930 - 1960Critiques

Un shérif à New York, Don Siegel, 1968 : My name is Coogan, from Arizona

Affiche d'Un shérif à New York (1968)
Affiche d’Un shérif à New York (1968)

Clint Eastwood fait sa transition entre sa période western et sa période en tant que flic sans peur ni reproches qu’est l’Inspecteur Harry. Coogan est adjoint shérif en Arizona, et est envoyé par son chef pour ramener un prisonnier détenu à New York. Coogan est réputé pour ses méthodes expéditives, et c’est ce qui va lui porter préjudice quand, en voulant brûler les étapes dans la procédure d’extraction du détenu pour transfert, Coogan va se faire piéger et va devoir rattraper sa bourde et remettre la main sur le prisonnier désormais en cavale.

Un shérif à New York (1968)
Un shérif à New York (1968)

Un Shérif à New York (Coogan’s Bluff en VO) n’est pas un vrai film de bagarre où la violence prédomine, comme dans les Dirty Harry. Ici, le rythme est beaucoup plus lent, jusqu’à même se perdre dans certaines scènes qui durent et ce, pour moi, de manière assez injustifiée, mais cela fait aussi partie du style d’époque. D’un autre côté, si on se contentait de l’essentiel, le film serait beaucoup plus court, mais c’est dommage que ça tartine ainsi. Néanmoins ce film n’est pas mauvais du tout, Clint Eastwood fait toujours le boulot, très bien dans son rôle de shérif de l’Arizona, plein de flegme malgré le dépaysement qu’il vit dans ce New York de la fin des années 60.

Je dirai que ce qui est dommage, c’est que le but réel de la mission de Coogan n’est pas assez mis en valeur et qu’on n’est pas assez portés vers sa résolution pour vraiment entrer dans le film. On appréciera toutefois son côté distrayant.

Note : 6/10.

Bande-annonce d’Un shérif à New York

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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