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1 jour, 3 films à découvrir #17

En ces temps troublés, le cinéma n’a jamais autant paru être un exutoire. Alors que, pour la plupart, nous sommes confinés chez nous, en télétravail, voire au chômage forcé, voir des films semble être un choix d’occupation privilégié. Pour tenter de penser un peu à autre chose qu’à l’actualité sinistre, j’ai eu l’idée de vous parler, tous les jours, de trois films, sortis de ma « filmothèque ». Trois films pas forcément connus, pour changer un peu de ce qu’on pourrait voir d’habitude, et sans véritable logique dans les choix, l’objectif de cette petite rubrique étant, surtout, de vous parler de cinéma, et de faire du septième art notre principal allié !

Affiche de L'Extravagant Mr Ruggles (1935)
Affiche de L’Extravagant Mr Ruggles (1935)

L’Extravagant Mr Ruggles (Leo McCarey, 1935)

Synopsis : Paris, 1908. A son réveil, le comte Burnstead apprend à son fidèle majordome, Ruggles, qu’il a été l’objet, la veille, d’une partie de poker perdue contre un couple de touristes américains. Il va être contraint de suivre ses nouveaux propriétaires à Red Gap, aux États-Unis.

Voici une très sympathique comédie qui joue sur les contrastes entre personnages et le comique de situation, généré principalement par les mimiques et le jeu de l’excellent Charles Laughton, qui incarne parfaitement le flegme britannique et inspire d’emblée la sympathie. La joyeuse confrontation entre deux mondes bien différents et qui trouveront pourtant un terrain d’entente, notamment au détour d’une séance de cuite purement hilarante et inoubliable.


Affiche de La Vie Passionnée de Vincent Van Gogh (1956)
Affiche de La Vie Passionnée de Vincent Van Gogh (1956)

La Vie Passionnée de Vincent Van Gogh (Vicente Minnelli, 1956)

Synopsis : En 1878, Vincent Van Gogh quitte la Hollande pour la Belgique, où il découvre la misère des mineurs du Borinage. Il tente de les aider et en vient même à leur donner des biens appartenant à l’Église, suscitant l’agacement du clergé. Inquiet, son frère Théo le persuade de rentrer chez lui. Il commence alors à peindre, se brouille avec sa famille puis tombe amoureux de sa cousine Kay, qui le repousse.

C’est très probablement l’un des rôles les plus connus de Kirk Douglas. Au-delà de la ressemblance physique, c’est ici tout un travail de restitution de l’histoire d’un homme torturé et au destin tragique qui est ici réalisé. Irrésistiblement passionné, incompatible avec la société, Van Gogh est ici présenté comme un homme qui vit à travers ses passions, lesquelles ne se contentent pas de le nourrir, mais le dévorent également. Un biopic saisissant tant Kirk Douglas semble habité par ce personnage, donnant l’impression de voir le vrai Van Gogh reprendre vie devant nos yeux.

📺 Disponible sur Canal VOD


Affiche du Trésor de la Sierra Madre (1948)
Affiche du Trésor de la Sierra Madre (1948)

Le Trésor de la Sierra Madre (John Huston, 1948)

Synopsis : Dobbs et Curtis travaillent sur un chantier dont le chef part avec le salaire des ouvriers. Ils partent à sa recherche et récupèrent leur argent. Puis ils s’associent avec le vieil Howard pour exploiter un filon d’or dans la Sierra Madre.

Avec Le Trésor de la Sierra Madre, John Huston pousse les Hommes jusqu’aux portes de la folie, les rendant esclaves de l’argent, leur seule source d’espoir pour une vie meilleure. Le film est toujours au bord de la rupture, tenant le spectateur en haleine tout au long de cette sombre aventure, alimentée par le discours très cynique, pessimiste et ironique de John Huston. Une aventure qui ne laissera personne indemne.

📺 Disponible sur Canal VOD, UniversCiné, Orange VOD, et LaCinetek

Retrouvez la sélection d’hier ici !

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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