Kill Bill, Quentin Tarantino, 2003 : La vengeance est un plat qui se mange froid
J’avais été quelque peu déçu par Pulp Fiction, qui ne correspondait pas réellement à ce que j’attendais. Qu’à cela ne tienne, j’avais mis Kill Bill sur ma liste de films à voir. Après visionnage, je dois dire que je ne suis pas du tout déçu de ce choix, bien au contraire. Un bon film sur la vengeance ne pouvait que me plaire.
Parce que Kill Bill c’est bien ça, une femme dont le mariage est ruiné par un groupe de tueurs, et qui perd l’enfant qu’elle portait. Au bout de quatre ans de coma, elle se réveille et va se lancer dans sa quête de vengeance. Le scénario paraît simple, mais on est ici chez Tarantino, et ça ne peut pas être « simple ». Pour commencer, il faut des personnages hauts en couleur, avec un caractère fort, et on n’en manque pas. Les combats et certaines scènes sont délicieusement grotesques, et excentriques, et bourrées de références qui, bien qu’elles m’échappent faute d’une culture adaptée, se sentent largement. Le film est également porté par une BO remplie de classiques qui permettent de l’élever à une dimension supérieure. Cela donne un cocktail savoureux haut en couleurs et explosif, plein d’imprévus et d’excentricité.
Pour moi c’est un coup de cœur, et évidemment je vais vite m’atteler au visionnage du second volume !
Note : 9/10.
Bande-annonce de Kill Bill : Volume 1