La Liste de Schindler, Steven Spielberg, 1993 : Puissant
Puissant : c’est le seul mot qui me vienne à l’esprit au terme du visionnage de ce film. Même en n’ayant pas été contemporains de l’holocauste et de la seconde guerre mondiale, nous avons tous été informés et sensibilisés à propos de ce sujet (on va garder les problèmes liés à l’instrumentalisation de ce vaste drame de côté ici, c’est un autre débat). A travers ce film, Steven Spielberg délivre un récit terriblement efficace, édifiant, poignant et touchant. Tout d’abord, l’idée d’avoir choisi le noir et blanc est géniale.
C’est peut-être tout bête me direz-vous, mais il suffisait d’y penser pour que le spectateur ait la sensation de voir un film d’époque et pas de 1993. Essayez d’y penser, à chaque fois, au bout de 30 secondes, vous retournerez 70 ans en arrière. Ajoutez à cela un casting irréprochable avec l’explosion de Liam Neeson et de Ralph Fiennes ainsi qu’un retour au premier plan de Ben Kingsley, et vous avez deux des ingrédients majeurs de la réussite qu’est la Liste de Schindler.
Spielberg nous livre un récit réaliste, on ne sent pas d’exagération, et on ne se noie pas dans les clichés. Nul ne peut avoir vu ce film sans avoir eu de pincement au cœur, de gêne ou d’indignation. Ce film est considéré comme un classique et c’est à mes yeux largement mérité, tant il est puissant et poignant. A voir, pour tous ceux qui n’en ont pas encore eu l’occasion.
Note : 10/10.
Bande-annonce de La liste de Schindler