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Calendrier de l’Avent – Jour 19 – Les films sur la mémoire

Hier, nous explorions le monde des souvenirs. Aujourd’hui, allons un peu plus loin pour examiner leur réceptacle, celle qui nous fait toujours défaut au dernier moment, et que l’on sollicite bien souvent : la mémoire.

Calendrier de l’Avent – Jour 19 : Les films sur la mémoire

Justement, quand on parle de mémoire qui flanche, elle n’épargne ps les héros au cinéma, souvent frappés par une amnésie ou une perte de mémoire qui va lancer l’intrigue.

C’est l’amnésie rétrograde de Guy Pearce dans Memento, qui oublie tout au bout de quelques minutes et doit enquêter dans une histoire à rebours…

Kim Nam-gil et Sol Kyung-gu dans Memoir of a Murderer (2017)
Kim Nam-gil et Sol Kyung-gu dans Memoir of a Murderer (2017)

A l’instar de Sol Kyung-gu dans Memoir of a Murderer, ancien tueur en série frappé par la maladie d’Alzheimer…

Sans oublier Choi Min-Sik, totalement égaré après quinze ans d’enfermement dans Old Boy

Jason Bourne, laissé pour mort dans La mémoire dans la peau

L’amnésie de L’homme sans passé d’Aki Kaurismäki…

Memories (2003)
Memories (2003)

Et celle de Memories

Ou bien John Murdoch, se réveillant soudain, sans passé, avec aucun autre repère que des bribes de souvenirs confus dans Dark City.

Ces souvenirs peuvent être effacés sur demande, comme dans Eternal sunshine of the spotless mind

Ainsi que dans Paycheck.

La mémoire, si capricieuse, paradoxalement incompréhensible, contenant des traces de notre réalité et d’imaginaire, comme dans Mr Nobody

Mémoire effacée (2004)
Mémoire effacée (2004)

Elle nous tourne en bourrique dans Mémoire effacée

Tout comme dans Vanilla Sky

Et elle est totalement déformée et surréaliste dans Le cabinet du docteur Caligari.

On l’explore au risque de changer l’avenir dans L’Effet Papillon

On ignore si l’on est dans la réalité ou dans la mémoire d’un autre dans Total Recall

On tente de recoller les morceaux dans Ouvre les yeux

Et l’on essaie de cerner le passé dans La piel que habito.

Lever le voile, invoquer la mémoire dans Joint Security Area

Reconstruire le passé, la mémoire, c’est reconstruire la vérité, par l’intermédiaire d’images figées, comme dans Blow Up

Ou bien en les faisant s’animer et en les accompagnant avec du son, comme John Travolta dans Blow Out. Et si le cinéma était, en définitive, un messager de la vérité ?


Précédentes entrées :

Jour 1 : Les films où il fait froid

Jour 2 : Les films qui rendent heureux

Jour 3 : Les films où il pleut

Jour 4 : Les films à huis clos

Jour 5 : Les films sur la nature

Jour 6 : Les films sur le voyage dans le temps

Jour 7 : Les films sur l’auto-justice

Jour 8 : Les films à voir entre amis

Jour 9 : Les plaisirs coupables

Jour 10 : Les films étranges

Jour 11 : Les films où il fait chaud

Jour 12 : Les films sur le futur

Jour 13 : Les road movies

Jour 14 : Les films sur l’enfance

Jour 15 : Les films que l’on aime revoir

Jour 16 : Les films où le héros est le méchant

Jour 17 : Les films sur la ville

Jour 18 : Les films sur les souvenirs

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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