CritiquesDepuis 2000

Man On Fire, Tony Scott, 2003 : Denzel contre les gangs mexicains

Affiche de Man on Fire (2003)
Affiche de Man on Fire (2003)

J’avais ce nom de film en tête depuis belle lurette, et je souhaitais donc le regarder incessamment sous peu. Denzel dans un film de justicier ça ne peut qu’être bon (j’ai encore Equalizer en tête, même s’il y a dix ans entre les deux). Même si je reconnais que le film est bien construit, avec une intrigue intéressante, je n’ai pas eu la flamme (jeu de mots de circonstances) qui m’a fait vraiment entrer dans le rythme et dans l’envie sadique de voir le gentil dézinguer tous les petits pourris les uns après les autres.

Denzel Washington dans Man on Fire (2003
Denzel Washington dans Man on Fire (2003

L’évolution du personnage de Denzel est bien menée, il passe de l’ivrogne à l’existence minable, au baby-sitter armé, puis à la machine à tuer qui effectue un retour aux sources. On conserve le cliché du Mexique, pays pourri jusqu’au bout, où les cartels sont irrésistibles, mais ça permettait de donner un bon terrain de jeu à Denzel. La fin, bien que justifiable, m’a également apporté une certaine frustration.

En définitive Man on Fire est un bon film, mais j’eus espéré un traitement différent qui m’aurait fait avoir le déclic tant attendu. Peut-être est-ce une question de longueur, ou que j’attendais simplement autre chose.

Note : 6,5/10.

Bande-annonce de Man on Fire

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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