Années 1970 - 1990Critiques

Léon, Luc Besson, 1994 : Leçon retenue ? OK.

Affiche de Léon (1994)
Affiche de Léon (1994)

J’ai entendu à plusieurs reprises des gens ne pas tarir d’éloges sur Léon. Moi même j’étais intrigué par cette idée d’un film de Besson avec Jean Reno en personnage principal, revêtant le costume d’un tueur à gages mystérieux. Je me suis donc lancé tête la première dans cette aventure qui mêle drame familial, flics ripoux et badasserie (inventons des mots soyons fous).

Jean Reno et Natalie Portman dans Léon (1994)
Jean Reno et Natalie Portman dans Léon (1994)

La copie que nous rend Besson est à peu près parfaite. Léon est un curieux mélange entre un tueur imperturbable et un gamin désorienté, pendant que Mathilda (Natalie Portman, 12 ans) est à l’inverse encore une petite fille mais déjà très développée dans la tête, notamment par des expériences douloureuses. En face on a un Gary Oldman juste méprisable dans son rôle de flic ripou addict et sans pitié. Le tout nous donne Léon, loin d’être un film d’action bourrin sans suspense (enfin, j’aime ça aussi), mais un savoureux mélange des genres, un film où ça castagne, ponctué de passages touchants qui ne tournent pas à la niaiserie et frôlent même parfois le malaise.

Jusqu’à la fin, on est tenu en haleine par ce film brutal, triste, mais surtout très juste. Un vrai plaisir à regarder !

Note : 9,5/10.

Bande-annonce de Léon

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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