Années 1970 - 1990Critiques

Le Justicier de Minuit, Jack Lee Thompson, 1983 : Punir les vilains

Affiche de Le justicier de minuit (1983)
Affiche de Le justicier de minuit (1983)

Les distributeurs français tentent de nous tromper en utilisant le terme « justicier » dans ce film, nous faisant imaginer qu’il s’agit d’une suite des deux premiers opus sortis respectivement en 1974 et 1982, mais non. Cette fois Charles Bronson est un flic qui va enquêter sur le meurtre sordide d’un couple alors en pleins ébats dans une voiture en pleine forêt (la fille était l’ex du tueur). Le film s’articulera autour de l’avancée de l’enquête du point de vue du policier d’un côté, et du meurtrier de l’autre, jusqu’à la confrontation où notre héros fera tout pour coffrer ce dangereux individu qui se rapproche de plus en plus de sa fille.

Le justicier de minuit (1983)
Le justicier de minuit (1983)

On appréciera davantage la montée de la tension tout au long du film, comparée à l’exécution rapide et sans chichi des vilains dans les deux premiers « justiciers » (oui, ce n’est pas la suite, mais bon, le contexte reste très proche). On a ici une vraie intrigue et un vrai duel entre les deux antagonistes, donnant un thriller de bonne facture qui s’apprécie aisément.

Note : 7/10.

Bande-annonce de Le justicier de minuit (1983)

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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