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John Wick, David Leitch & Chad Stahelski, 2014 : Ca va barder !

Keanu Reeves is back ! En plus, il paraît que dans son nouveau film, c’est un tueur professionnel qui s’est fait embêter par des petits voyous bien vilains et bêtes, et qu’il va casser la tête à un maximum de méchants ! Pas besoin de m’en dire plus pour que je fonce aller le voir.

John Wick avait une femme, mais elle a succombé à une longue maladie (probablement un cancer, on ne le sait pas). John va recevoir de sa part un cadeau posthume, un petit chien, pour qu’il retrouve un être à aimer et à même de le soutenir dans le deuil qui l’attend. John s’attache vite à ce petit chien, et reprend une existence normale. Un jour, il prend sa belle voiture pour faire le plein. Il s’y fait accoster par un trio de russes pas très scrupuleux (c’est un peu la mode par les temps qui courent), dont un notamment, qui le provoque en sous-entendant qu’il veut sa voiture. John va repartir de la station sans problèmes… Ou presque. Car les petits gredins n’en ont pas fini et vont entrer par effraction chez lui le soir même, le tabasser, et tuer son chien… Mais ne pas tuer John. Et là les gars, ça va barder.

John Wick, c’est ce gars qui n’a pas besoin de parler pour te faire comprendre qu’il faut pas l’embêter. Pas d’émotions, enfin si, juste assez pour avoir un sentiment de vengeance quand on touche à ceux qu’il aime. Manque de chance, celui qui tue son petit chien est le fils d’un haut responsable de la pègre new yorkaise, et papa ne va pas être très heureux en sachant à qui son fils s’est frotté. Ce film rentre pile dans un genre que j’affectionne : celui du justicier solitaire qui va casser la tête à des vilains pas intelligents (dans la majorité), sauf pour embêter les gens. C’est décomplexé, pas de quartiers, pas de demi-mesures. On se fiche des faux-raccords, du réalisme, on n’est pas là pour ça. On est là pour voir un gars sans peur ni reproche dézinguer des voyous et bon sang ça fait du bien ! Puis bon, Keanu Reeves endosse bien le rôle il faut le dire !

Personnellement je raffole de ce genre de films, et je savais que je ne faisais pas erreur en attendant John Wick. Je me suis bien défoulé, et j’en redemande !

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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