Festival de Cannes 2018Quotidien & Bonus

3 JOURS A CANNES – Jour 3 – Samedi 19 mai 2018

La dernière ligne droite !

En cette dernière journée, le programme était simple, la compétition étant officiellement finie, et le Palais proposant un best of de la sélection. C’était l’occasion de rattraper BlacKkKlansman, raté la veille, et, pourquoi pas, tenter une séance de L’Homme qui tua Don Quichotte dans un des cinémas voisins, les invitations tant espérées pour la séance du Grand Théâtre Lumière n’étant pas tombées. On a bien deux heures d’avance quand je rejoins la fine équipe pour partager une dernière séance dans ces 3 Jours à Cannes. La file s’allonge rapidement, mais on est contents, nous sommes devant heureusement. Sauf que voilà, mauvaise compréhension, indications assez lacunaires, il y avait une autre file en face, où nous aurions pu (dû) aller.

Dans la Salle Debussy !
Dans la Salle Debussy !

Et quand nous avons vu toute la file d’en face rentrer dans la salle, on a forcément eu des inquiétudes. Finalement, dans un tumulte avec l’organisation et le personnel dont je passerai les détails, j’ai pu passer, non sans un brin de chance et d’opportunisme, en tout cas, avec un sort plus heureux que mes compagnons de route qui sont restés bloqués en bas. Je suis donc monté, tout seul, un peu honteux et déçu pour les autres, mais, au fond, content, vers la salle Debussy. L’histoire fera qu’ils continueront leur journée sur la Croisette et profiteront d’un bar Nespresso, ce qui rattrapa au moins un peu leur journée, heureusement. En tout cas voilà, enfin une séance dans le Palais, la salle est immense, plus de 1400 places, le confort est maximal, je suis fin prêt. Pour ne rien gâcher, le film fut tout à fait plaisant, et je regagne donc l’extérieur pour profiter un peu de ces derniers moments de festival.

A l'intérieur du Palais des Festivals
A l’intérieur du Palais des Festivals

Je me suis fait une raison, avec les problèmes de transport, je ne pourrai pas voir L’Homme qui tua Don Quichotte à Cannes, mais ce n’est que partie remise, je pourrai le voir en salles maintenant. Je m’autorise un dernier tour des environs avant de regagner progressivement la gare et quitter la frénésie du Festival. M’arrêtant au KFC pour enfin manger et boire quelque chose (ce que je n’avais pas fait depuis la veille au soir), je croise par hasard Hugo, l’un de mes compagnons de route, qui put me raconter ses mésaventures et le passage chez Nespresso avec Chloé, l’autre membre de la fine équipe. Il est temps de repartir pour Antibes, et de se dire à bientôt. Je rentre à l’Airbnb pour écrire mon dernier article sur BlacKkKlansman et suivre à la télé la Cérémonie de clôture du Festival de Cannes, qui récompensera notamment Une Affaire de Famille de Kore-Eda Hirokazu. Je comptais le voir au début, mais l’organisation des séances ne m’a pas permis de le faire, tant pis ! Je pars pour une dernière promenade nostalgique dans Antibes et Juan-les-Pins, et il est temps de dresser un bilan de ce Festival !

Bilan du Festival

J’aurai donc finalement vu 7 films en 3 jours, ce qui est tout à fait satisfaisant. Voici donc, parmi les films que j’ai vu, mon petit classement personnel :

1 – Under The Silver Lake (David Robert Mitchell) – 4/5Critique

2 – Leto (Kirill Serebrennikov) – 3.75/5 – Critique

3 – BlacKkKlansman (Spike Lee) – 3.5/5 – Critique

4 – Burning (Lee Chang-dong) – 3.5/5 – Critique

5 – Trois Visages (Jafar Panahi) – 3.25/5 – Critique

6 – Manto (Nandita Das) – 2.75/5 – Critique

7 – Asako I & II (Ryusuke Hamaguchi) – 1.5/5 – Critique

 

Ce fut un véritable plaisir de pouvoir participer à ce festival, grâce à cette excellente opportunité offerte par le tout nouveau programme « 3 Jours à Cannes » qui, je l’espère, a eu le succès escompté et sera de nouveau proposé à l’avenir. C’est une vraie chance pour des cinéphiles de tous horizons de s’imprégner de l’atmosphère de Cannes et de vivre une superbe expérience sur la Croisette. J’aurai, pour ma part, privilégié la découverte de la programmation à la montée des marches, n’ayant finalement pas eu l’occasion de découvrir le Grand Théâtre Lumière et de monter les fameuses marches. Mais ce n’est que partie remise. Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine et, pourquoi pas, pour une durée un peu plus longue cette fois, soyons fous ! Et cette fois, pour sûr, je sortirai le smoking pour gravir ces fameuses marches.

J’ai également été très heureux de partager ces 3 jours avec Hugo et Chloé notamment, car vivre un festival à plusieurs est encore plus enrichissant, permet de belles rencontres et de garder de très bons souvenirs.

C’est donc le cœur un peu serré que j’écris ces mots et que je me résigne à partir.

Au revoir, Cannes !

Quentin Coray

Quentin, 29 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Toujours en quête de nouvelles découvertes pour élargir mes connaissances et ma vision du cinéma. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." - Andreï Tarkovski

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